Le leader socialiste français tend le rameau d’olivier à Macron alors que commencent les négociations sur le prochain gouvernement
La France a été plongée dans une crise politique cette semaine lorsque le gouvernement a été renversé trois mois à peine après sa formation, faisant craindre que l’instabilité ne déclenche une instabilité financière dans la zone euro.
Le Premier ministre sortant Michel Barnier, soutenu par les centristes et les conservateurs, a été évincé en raison de ses tentatives de faire adopter un budget austère pour 2025, dans le but de réduire les déficits alarmants de la France.
Faure devrait rejoindre d’autres dirigeants de l’opposition vendredi pour se rendre à l’Elyse pour des entretiens avec Macron. Le président a déclaré jeudi qu’il nommerait « dans les prochains jours » un nouveau Premier ministre qui représenterait « toutes les forces politiques qui rejoindront (le gouvernement), ou du moins ne le renverseront pas ».
Cette décision du chef du parti socialiste est le signe des divisions croissantes au sein de la coalition de gauche, le Nouveau Front populaire, quelques jours seulement après avoir voté contre le gouvernement avec le soutien du Front national d’extrême droite de Marine Le Pen.
Les désaccords entre les socialistes de centre-gauche et leur partenaire de coalition, le parti d’extrême gauche France Insoumise, sont un secret de Polichinelle et tous deux ont été accusés de ne se serrer les coudes que pour des raisons électorales.
Les commentaires de Faure ont immédiatement suscité les critiques d’un autre partenaire de gauche de la coalition, les Verts, dont la chef, Marine Tondelier, a averti les socialistes de « faire attention » lorsqu’ils parlent à Macron.