#image_title

L’alliance portuaire de l’UE pour la lutte contre la drogue exclut le Pirée, propriété chinoise

Même si le Pirée n’est pas le principal point d’entrée de la drogue en Europe, la décision de l’exclure de la nouvelle alliance portuaire soulève des questions sur la capacité de l’UE à garantir la sécurité des infrastructures critiques appartenant à des intérêts étrangers. Bruxelles a également présenté la semaine dernière de nouvelles mesures et stratégies visant à renforcer sa sécurité économique, notamment en réorganisant la surveillance des IDE dans les secteurs critiques.

L’autorité portuaire du Pirée n’a pas répondu à une demande de commentaires. Le ministère belge de l’Intérieur, qui a co-organisé le lancement de l’alliance, est revenu sur l’explication figurant sur la liste des invités lorsqu’on lui a demandé pourquoi le Pirée n’avait pas été invité.

La nouvelle Alliance portuaire européenne a été lancée conjointement par le gouvernement belge, qui assure actuellement la présidence tournante de l’UE, pour renforcer la sécurité des ports, lutter contre la corruption et empêcher l’entrée de drogues illégales sur le continent. L’alliance reliera les gouvernements, les responsables de l’UE, les forces de l’ordre, les autorités portuaires, les compagnies maritimes et les opérateurs de terminaux pour partager les meilleures pratiques en matière de lutte contre les groupes criminels organisés et le trafic de drogue.

La ministre belge de l’Intérieur, Annelies Verlinden, qui a présidé le lancement, a déclaré à POLITICO à la fin de l’année dernière que le partage de données était l’un des résultats souhaités de l’alliance.

L’année dernière a été un record en termes de saisies de cocaïne en Belgique et aux Pays-Bas. La violence des gangs luttant pour le contrôle des itinéraires de trafic, ou la répression des forces de l’ordre, ont incité les politiciens locaux à appeler l’UE à intervenir.

La nouvelle alliance s’appuie sur une collaboration entre la Belgique et les Pays-Bas. En février dernier, les gouvernements des deux pays ont signé un accord avec les maires des villes portuaires d’Anvers et de Rotterdam ainsi qu’avec cinq compagnies maritimes (MSC, Maersk, CMA CGM, Hapag Lloyd et Seatrade) pour lutter contre le « narcoterrorisme ».

Cet article a été mis à jour après le lancement de l’alliance portuaire.

www.actusduweb.com
Suivez Actusduweb sur Google News


Ce site utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que cela vous convient, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepteLire la suite