La répression des manifestations de Meloni fait craindre une répression croissante en Italie

Depuis lors, le gouvernement a facilité l’incarcération des adolescentes, des femmes enceintes et des mères de nouveau-nés, a introduit la détention automatique pour les migrants et a limité les droits reproductifs et LGBTQ+ en autorisant les organisations pro-vie à accéder aux cliniques d’avortement, en interdisant la maternité de substitution et en refusant les actes de naissance aux femmes. enfants de parents homosexuels.

L’association Antigone, qui défend les droits des personnes incarcérées, a déclaré : Le gouvernement a décidé de gérer les questions sociales de la manière la plus antilibérale possible, en utilisant le système pénal, plutôt que (en utilisant) le dialogue et les ressources que l’on attendrait d’un système pénal. démocratie avec l’État de droit. »

Avant l’introduction du projet de loi sur la sécurité la semaine dernière, Meloni a déclaré que la sécurité était sa priorité numéro un. Molteni a expliqué que la raison en est que la sécurité est la condition préalable à la croissance et à l’investissement et qu’elle protège les personnes âgées et fragiles.

Avant l’introduction du projet de loi sur la sécurité la semaine dernière, Giorgia Meloni a déclaré que la sécurité était sa priorité numéro un. | Alberto Pizzoli/AFP via Getty Images

Mais Riccardo Noury, d’Amnesty International, a déclaré à POLITICO que le projet de loi de la semaine dernière renforce la maxime selon laquelle, pour assurer la sécurité, il faut renoncer à ses droits.

Les manifestants écologistes se sentent particulièrement harcelés par le gouvernement, qui a qualifié à plusieurs reprises leurs militants d’éco-vandales et a exploité les puissants pouvoirs d’enquête anti-mafia de l’Italie pour surveiller les militants. Giacomo Baggio, du groupe de protestation climatique Last Generation, est confronté à un couvre-feu entre 20h00 et 19h00 et à une interdiction de quitter sa ville de résidence pendant deux ans, en attendant une audience en octobre, après avoir porté plainte contre la police pour agression pendant une protestation.

Lara Ghiglione, secrétaire du syndicat CGIL, a déclaré que le gouvernement est incapable de répondre aux besoins réels des citoyens et qu’il introduit des mesures répressives qui témoignent d’une dérive autoritaire.

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