La qualité de l’eau de la Seine est à peine acceptable lors des dernières courses des Jeux olympiques, selon de nouveaux échantillons
« C’est une étape importante », a-t-il ajouté, en référence aux progrès réalisés dans le nettoyage de la rivière. « Mais le nombre précis de 1001 E. coli/100 ml sert à rappeler que cette discussion est loin d’être terminée ! »
En raison du manque d’études approfondies sur le sujet, il est difficile d’évaluer les implications sanitaires d’un dénombrement plus complet d’E. coli, une bactérie dangereuse qui peut entraîner des maladies comme des infections intestinales et des conjonctivites.
Les organisateurs des Jeux ont déclaré lors d’une conférence de presse mardi que la qualité de l’eau était entre « très bonne » et « bonne » le matin de la course, avec des niveaux d’E. coli inférieurs à la limite sur les quatre points de mesure de la rivière.
Avant la course de relais, les organisateurs des Jeux olympiques avaient déclaré que les niveaux de pollution de la rivière dépassaient la limite dans un point de mesure sur quatre, mais avaient été jugés acceptables par les athlètes.
Les autorités françaises se sont engagées à nettoyer la Seine à temps pour les Jeux olympiques de Paris, en investissant 1,4 milliard pour y parvenir, avec pour objectif ultime d’autoriser la baignade publique dans la rivière, interdite depuis un siècle en raison de niveaux de pollution élevés, à partir de l’année prochaine.
La course de relais du triathlon est la troisième épreuve olympique qui se déroule dans la Seine.
Après les deux premières courses, deux triathlètes belges et suisses sont tombés malades. Le président de la fédération suisse de triathlon a déclaré à Franceinfo que les symptômes de l’athlète suisse ne correspondaient pas à une « pollution bactérienne », tandis que le Comité olympique belge n’a pas donné plus de détails sur l’état de santé de l’athlète belge.