La « mauvaise » loi européenne sur la nature doit « retourner à la planche à dessin », déclare le Premier ministre belge
Mais dans une interview avec De Zondag, le Premier ministre belge Alexander De Croo a déclaré que le projet de loi peut paraître bon, mais qu’il s’agit d’une mauvaise loi.
Il a ajouté : Je ne suis pas contre une loi qui protège notre nature, bien au contraire. Je suis contre une mauvaise législation. Cela doit revenir à la planche à dessin. Voyons attentivement, lors de la prochaine législature, comment aborder cette question.
Alain Maron, ministre de l’Environnement de la Région bruxelloise, dit Les propos de De Croos étaient indignes d’un président du Conseil.
Soulignant que le Parlement européen et les gouvernements de l’UE étaient parvenus à un accord sur la loi l’année dernière, Maron a ajouté : La (loi) mérite de la détermination, pas de la faiblesse.
Maron, un homme politique vert, a présidé la semaine dernière la réunion des ministres de l’Environnement au cours de laquelle le projet de loi devait être adopté. La présidence belge a reporté le vote après qu’il est devenu clair que la loi n’avait pas réuni la majorité requise.
La Belgique envisageait déjà de s’abstenir lors de tout vote sur la loi, car il n’y avait pas de consensus entre ses gouvernements régionaux.
La loi sur la restauration de la nature créera davantage d’incertitude, a soutenu De Croo. Les gens pourront-ils encore construire et faire des affaires ? Cela peut signifier qu’il est difficile de construire et que les terres actuellement utilisées pour l’agriculture sont supprimées.
Lors des négociations entre le Parlement européen et le Conseil, les exigences en matière de restauration des terres agricoles ont été rendues volontaires pour les agriculteurs et les propriétaires fonciers privés.