La Géorgie introduit une répression à la russe contre les droits LGBTQ+
Dans le cadre de la répression proposée, les mariages homosexuels ne seraient pas enregistrés et seuls les hétérosexuels seraient autorisés à adopter des enfants. Le changement de sexe serait interdit, tout comme toute manipulation médicale visant à changer de sexe, a déclaré Papuashvili.
Dans le même temps, les références aux personnes LGBTQ+ seraient effacées des espaces publics.
Il serait interdit aux écoles de diffuser des informations censées promouvoir l’appartenance au sexe opposé, les relations homosexuelles ou l’inceste.
Les diffuseurs, les annonceurs et les cinémas seront également sommés de supprimer tout contenu mettant en scène des relations homosexuelles, quel que soit l’âge prévu du public, avant sa diffusion.
La Russie voisine a introduit des interdictions similaires sur ce qu’elle considère comme de la propagande contre les valeurs traditionnelles, interdisant l’année dernière le mouvement public international LGBTQ+ et ciblant les individus et les organisations de la communauté.
La décision de la Géorgie intervient quelques jours après l’adoption d’une loi d’inspiration russe qui qualifierait les ONG occidentales d’agents étrangers, ouvrant ainsi la voie à leur délégitimation et à leurs audits financiers rigoureux.