La France rejoint les pays qui exhortent leurs citoyens à quitter le Liban alors que les tensions régionales s’intensifient
Le Hezbollah a revendiqué la responsabilité de « dizaines » de frappes de missiles menées contre Israël dans la nuit de jeudi à vendredi, les qualifiant de représailles à de précédentes frappes israéliennes dans le sud du Liban, a rapporté le quotidien libanais francophone L’Orient-Le-Jour.
Les États-Unis, le Royaume-Uni et la Suède ont émis des recommandations similaires pour quitter le Liban. Dans un communiqué publié samedi, le ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy, a exhorté les citoyens britanniques présents au Liban à « partir immédiatement », car « la situation pourrait se détériorer rapidement ».
Le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, a exhorté dimanche après-midi les Italiens temporairement présents au Liban à ne pas se rendre dans le sud du pays et à rentrer en Italie le plus rapidement possible par des vols commerciaux.
« Vu l’aggravation de la situation, nous invitons les Italiens qui séjournent temporairement au Liban à ne absolument pas se rendre dans le sud du pays et à rentrer en Italie par des vols commerciaux dès que possible », a déclaré Tajani dans un message sur X.
Plusieurs compagnies aériennes ont suspendu leurs vols à destination et en provenance de Beyrouth en raison de la détérioration de la situation sécuritaire, notamment les opérateurs français Air France et Transavia France, et la compagnie aérienne allemande Lufthansa.