La France demande à Israël de mettre un terme à son incursion sur le plateau du Golan
Les Nations Unies ont également critiqué Israël pour avoir violé l’accord de 1974.
Dimanche, alors que Damas tombait aux mains des groupes rebelles et que le président dictateur syrien Bashar Assad s’enfuyait vers Moscou, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré que les troupes des Forces de défense israéliennes (FDI) avaient traversé la zone tampon entre Israël et la Syrie, près du plateau du Golan. Il a expliqué que le but de l’incursion était de contrer d’éventuelles menaces de troubles en Syrie.
Nous ne laisserons aucune force hostile s’établir à notre frontière, a-t-il déclaré.
Dans les 48 heures qui ont suivi, Israël a mené des centaines de sorties sur des installations militaires et navales en Syrie, en se concentrant particulièrement sur les stocks d’armes chimiques et les sites de missiles.
L’incursion de Tsahal dans la zone tampon a été critiquée par la Russie et l’Arabie Saoudite mais défendue par le Département d’État américain à travers son porte-parole, Matthew Miller, qui a déclaré lors d’un point de presse que « l’armée syrienne a abandonné ses positions dans la zone… ce qui Cela crée potentiellement un vide qui aurait pu être comblé par des organisations terroristes. »

Il a toutefois ajouté qu' »Israël a déclaré que ces actions étaient temporaires pour défendre ses frontières. Ce ne sont pas des actions permanentes… Nous soutenons toutes les parties qui respectent l’accord de désengagement de 1974″.