La France bat de vaillants Grecs en ouverture de la Coupe du monde

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Alors que la France cherche à se diriger vers une Coupe du monde historique à domicile, elle a lancé sa campagne 2021 avec une victoire 34-12 sur les débutants grecs, qui prendront sans aucun doute une grande confiance dès leur première sortie.

Le rugby français dans son ensemble connaît une révolution dans les deux codes, mais l’accent mis dans le code à 13 joueurs est de faire de la France l’une des nations les plus performantes, comme du côté syndical. Une refonte qui a vu de plus en plus de joueurs français en Super League a été associée à une candidature réussie pour accueillir le tournoi 2025.

La compétition 2021 étant reportée d’un an en raison de problèmes de jeu liés au COVID-19 concernant l’Australie et la Nouvelle-Zélande, il ne reste plus que trois ans entre une nouvelle campagne et les projecteurs sur « Les Bleus ».

Bien sûr, l’entraîneur-chef Laurent Frayssinous s’attachera à ne pas considérer la campagne actuelle comme un simple intermédiaire, mais il ne fait aucun doute qu’elle servira de baromètre général pour savoir où ils se dirigent vers 2025.

Pendant ce temps, la Grèce est l’un des deux débutants du tournoi, aux côtés des ‘Reggae Boys’ jamaïcains. Avec une équipe nationale formée seulement en 2003, les surnommés « Titans », ont largement disputé des compétitions européennes mineures face à des équipes qui n’ont d’ailleurs jamais fait une apparition en Coupe du monde (à l’exception de l’Italie).

Avec l’extension à 20 nations participantes, la Grèce s’est avérée être l’un des bénéficiaires puisqu’elle s’est qualifiée à la deuxième place de la poule B au deuxième tour des qualifications européennes, scellant sa place en Angleterre après une victoire catégorique 82-6 contre la Serbie à Belgrade en 2019.

En tant que tel, cet affrontement avec la France au stade Eco-Power était un nouveau départ à tous points de vue, et en particulier pour les Grecs, c’était une occasion extrêmement joyeuse et émouvante.

La France a pesé fortement pour cette rencontre, avec tous les membres de leur équipe sauf trois jouant leur dernier rugby en Super League.

Pendant ce temps, la Grèce avait sans surprise un fort contingent australien, jouant en grande partie au rugby de deuxième année avec une sélection de joueurs natifs grecs et la paire des Broncos de Londres composée de Rob Tuilatu et Adam Vrahnos.

Les Français ont commencé fort avec un Jordan Dezaria des Catalans qui a pris le dessus à la huitième minute. Concéder un essai précoce dans un match peut souvent conduire à l’effondrement des petites nations, mais les « Titans » ont tenu bon et ont tenu les Français à l’écart jusqu’à la demi-heure lorsque Tony Gigot a réagi à une balle lâche pour toucher le sol.

Quelques instants plus tard, l’avance française a été prolongée car le ballon court de Benjamin Jullien a permis au deuxième rameur de se frayer un chemin.

Après la mi-temps, le rythme d’Arthur Morgue s’est avéré trop difficile à gérer pour la Grèce alors qu’il augmentait encore plus l’avance de son équipe, alors que le match semblait se diriger vers une explosion.

Parfois, dans le sport, il suffit d’un instant pour galvaniser une nation, et c’est peut-être exactement ce qui s’est passé lorsqu’un coup de pied bien placé a trouvé Siteni Taukamo pour marquer un premier essai historique en Coupe du monde pour la Grèce.

Les Bleus n’ont pas été déconcertés par cela et ont une fois de plus montré leur qualité de star avec un essai exquis terminé par Julien.

Alors que le match se rapprochait de sa conclusion, ce serait la Grèce qui aurait le dernier mot alors qu’elle surpassait ses homologues français avec un essai du match grâce à un autre coup de pied précis, cette fois de Billy Magoulias trouvant son coéquipier Nicholas Mougious. Le Centre a montré exactement pourquoi il est sur les livres des South Sydney Rabbitohs alors qu’il a déchiré la défense française avant de passer avec force pour le deuxième essai de Coupe du monde de son pays.

Bien que le résultat n’ait peut-être pas été en faveur de la Grèce, les célébrations sur le terrain et à Athènes ont incarné tout ce que la Ligue internationale de rugby devrait être, et ont sans aucun doute captivé de nombreux jeunes esprits en leur faisant rêver de marquer un jour un essai pour leur pays au Coupe du monde.

Sans aucun doute, les Grecs ont été à la hauteur de leur surnom de « Titan » et l’entraîneur-chef Steve Georgallis apportera une grande positivité dans l’affrontement avec les Samoa.

Pendant ce temps, la France a fait le travail et a largement semblé bien le faire, mais elle connaîtra l’ampleur de la tâche à accomplir lorsqu’elle affrontera les hôtes au stade de l’Université de Bolton ce week-end.

Malgré une foule plutôt modeste, ce match a certainement capturé l’esprit de la Coupe du monde de rugby à XIII et le potentiel que la Ligue internationale de rugby doit exploiter. La question, comme toujours, est-ce que cet héritage sera maintenu?

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