La Française Sophie Adenot parmi cinq nouveaux astronautes nommés par l’Agence spatiale européenne
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L’Agence spatiale européenne (ESA) a dévoilé mercredi sa nouvelle promotion d’astronautes de carrière, en sélectionnant la pilote d’hélicoptère française Sophie Adenot et quatre autres candidats parmi une liste de plus de 22 500 candidats. L’ESA a également sélectionné le sprinteur paralympique britannique John McFall, qui sera la première personne handicapée former comme astronaute.
Outre Adenot, l’agence spatiale ESA a choisi l’Espagnol Pablo Alvarez Fernandez, la Britannique Rosemary Coogan, le Belge Raphael Liegeois et le Suisse Marco Sieber pour être les prochains astronautes européens de carrière.
Pilote d’hélicoptère dans l’armée française, Adenot devient la deuxième femme spationaute française après Claudie Haigner.
J’en rêvais quand j’étais petite fille, a confié Adenot, 40 ans, à FRANCE 24. La prochaine étape pour nous, c’est de retourner à l’école : nous avons un tout nouveau métier à former.
Un autre Français, Arnaud Prost, a été sélectionné pour rejoindre la réserve d’astronautes de l’ESA.
La nouvelle cohorte d’astronautes offre une plus grande diversité que la précédente classe d’astronautes de l’ESA en 2009, qui ne comprenait qu’une seule femme, l’Italienne Samantha Cristoforetti.
Dans une première mondiale, l’ESA a également sélectionné un Britannique handicapé pour la formation des astronautes. John McFall, un sprinteur paralympique qui a perdu sa jambe dans un accident de moto, rejoindra le corps d’entraînement spatial pour travailler avec des concepteurs et des ingénieurs pour voir s’il peut être le premier handicapé à aller dans l’espace.
Bien que la Grande-Bretagne ait quitté l’Union européenne, elle reste membre de l’Agence spatiale européenne.
Hausse budgétaire
Les 22 États membres de l’ESA, dont les représentants se réunissent depuis deux jours à Paris, ont également décidé d’un nouveau budget de 16,9 milliards (17 milliards de dollars) pour financer l’exploration spatiale, les lanceurs de fusées, la surveillance du changement climatique et d’autres projets.
Cela représente une augmentation de 17% par rapport aux 14,5 milliards convenus lors de la dernière réunion du conseil ministériel en 2019, mais est inférieur aux 18,5 milliards demandés par le directeur général de l’ESA, Josef Aschbacher.
« Avec une inflation si élevée, je dois dire que je suis très impressionné par ce chiffre », a déclaré Aschbacher lors de la réunion.
Il a ajouté que l’augmentation des fonds était nécessaire pour que l’Europe ne « rate pas le train » face à la concurrence des États-Unis et de la Chine.
Le ministre français de l’Economie, Bruno Le Maire, a salué l’augmentation du budget comme un « grand succès » « au-delà des attentes ».
(FRANCE 24 avec AFP)