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La disparition d’un petit Français de 2 ans reste un mystère après neuf mois

La disparition d’Émile a connu une fin tragique samedi 30 mars, lorsqu’un randonneur a découvert des ossements humains rapidement identifiés par la police comme étant ceux du garçonnet de 2 ans. Mais ce qui est arrivé au petit enfant et les causes de sa mort restent un mystère.

Emile venait d’arriver dans le petit village du Haut-Vernet dans le sud de la France pour des vacances en famille avec ses grands-parents, lorsqu’il a disparu le 8 juillet 2023. L’enfant jouait dans le jardin de la maison familiale, au milieu de cette petit agglomération d’une vingtaine de foyers, alors qu’il aurait échappé à la vigilance de ses proches, qui ont immédiatement contacté les autorités. Gendarmes et pompiers ont été rapidement mobilisés et une première information judiciaire a été ouverte dans la ville la plus proche, Digne-les-Bains.

Les appels à témoins et les premières recherches, menés dès le 8 juillet au soir dans un rayon de 5 km du Haut-Vernet, se sont révélés infructueux, malgré des moyens très considérables déployés : drones, hélicoptères équipés de caméras thermiques, attelages canins, etc. Une quarantaine de gendarmes ont également été mobilisés, procédant à des contrôles dans les quelques maisons du village et auditionnant des témoins. Une seule piste s’est dégagée : deux riverains ont affirmé avoir aperçu le petit garçon marchant dans une rue du village vers 17 heures.

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De nombreux bénévoles ont été mobilisés pour procéder dès le lendemain à de nouvelles recherches, dans un périmètre plus large. Mais « aucun indice, aucune information, aucun élément » n’est ressorti de ces premières investigations, a indiqué Rémy Avon, procureur de Digne-les-Bains. Après 48 heures de recherches infructueuses, une alerte enlèvement est déclenchée et une enquête est ouverte par la section de recherche de la gendarmerie de Marseille.

Le parquet n’a écarté aucune hypothèse et a continué à interroger des témoins, mais « pour l’instant, il n’y a aucune preuve d’une infraction pénale susceptible d’être à l’origine de cette disparition », a précisé Avon. Changement de stratégie : Les volontaires ont été renvoyés chez eux et le village a été sécurisé par les gendarmes, qui ont procédé à une fouille complète des 30 bâtiments du Haut-Vernet et de tous les véhicules.

Pendant ce temps, au milieu de l’été, avec peu d’informations, l’affaire a pris une dimension nationale et les spéculations allaient bon train. Plus de 1 200 personnes ont répondu à l’appel à témoins lancé par le parquet. Le 12 juillet, le procureur Avon a fait état de pistes infructueuses, comme une trace de sang sur un véhicule, finalement identifiée comme celle d’un animal, et a dénoncé le rôle des médias qui exerçaient une « très forte pression » sur le village et ses habitants. Sans l’exclure, le parquet a jugé très improbable qu’Emile ait pu disparaître de lui-même, et si tel était le cas, sa vie serait en danger après 72 heures seul en pleine nature.

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