La Croatie organisera des élections en avril alors que le mécontentement couve contre le Premier ministre Plenkovi

Andrej Plenkovi est le principal protecteur du crime et de la corruption, a déclaré Milanovi en février, après que la nomination controversée du procureur général du pays ait provoqué un tollé. Le président a déclaré que l’objectif de Plenkovi était de cacher ou d’effacer toutes les traces de corruption, de criminalité et de favoritisme politique envers les anciens et actuels responsables de son gouvernement.

Plenkovi, qui, en tant que Premier ministre, fixe l’agenda national et peut nommer les responsables du Cabinet, avait fait pression pour qu’Ivan Turudi, accusé d’avoir des liens avec des personnalités soupçonnées de corruption, obtienne le poste. Mercredi, Turudi a prêté serment en tant que procureur général.

Pea Grbin, chef du Parti social-démocrate, a critiqué le mois dernier ce choix qui, selon lui, met le dernier clou dans le cercueil de la justice.

Plenkovi a nié les allégations d’actes répréhensibles.

Les élections législatives d’avril marqueront le coup d’envoi de ce qui a été qualifié de super année électorale en Croatie. Après les élections européennes de juin, les Croates voteront également lors d’une élection présidentielle plus tard cette année.

Même si le président a le droit de proposer des amendements à la constitution et de convoquer des sessions extraordinaires du Parlement, la plupart de ses pouvoirs sont en grande partie cérémoniels.