La Belgique ne légalisera pas les drogues, déclare le Premier ministre
C’est une des raisons pour lesquelles nous avons augmenté (les sanctions pour usage de drogue)… pensez à tout le sang qui y est attaché, a déclaré De Croo, accompagné de ses ministres de l’Intérieur, de la Justice et de la Défense.
L’Union européenne est devenue la capitale mondiale de la consommation de cocaïne ces dernières années, alors que la production record en Amérique du Sud correspond à une demande croissante dans toute l’Europe. La Belgique est une porte d’entrée clé, la ville portuaire d’Anvers étant à la fois le plus grand saisisseur et le plus grand consommateur de stupéfiants du continent.
Cela a conduit à une recrudescence de la violence criminelle, alors que les gangs se disputent l’accès au port et aux points de vente dans des villes comme Bruxelles. Les autorités ont pour la plupart été laissées au dépourvu, soit en poussant à des ajustements techniques de la sécurité portuaire, soit en plaidant pour des lois plus sévères sur les drogues.
De Croo a jusqu’à présent continué dans cette voie, redoublant d’interdiction. Lors de la conférence de presse, il a promis d’augmenter le nombre de policiers et de douaniers, et de mieux cibler les usagers et dealers dans les quartiers marginalisés de Bruxelles.
La consommation de drogues est un crime, a-t-il déclaré.
La ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden a également souligné les effets négatifs de la consommation de cocaïne sur la santé et l’environnement, y compris dans les pays d’origine.