Israël bombarde le nord de Gaza et le sud de Beyrouth, intensifiant ses attaques contre les mandataires iraniens
Israël s’est également engagé à frapper l’Iran lui-même après que celui-ci a lancé une attaque de missiles balistiques sur le pays la semaine dernière, alors que le conflit menace de s’étendre vers une guerre régionale.
Un conflit plus large risquerait d’attirer les États-Unis, qui ont fourni un soutien militaire et diplomatique à Israël, ainsi que les pays arabes alliés de Washington qui accueillent les forces américaines. Des groupes militants alliés à l’Iran en Syrie, en Irak et au Yémen se sont déjà joints aux frappes à longue distance contre Israël.
L’armée israélienne a intensifié ses bombardements au Liban. Des frappes aériennes massives ont frappé la banlieue sud de Beyrouth entre samedi soir et dimanche, a rapporté Reuters. Au moins huit frappes ont secoué la banlieue sud de Beyrouth samedi soir, dont certaines à proximité de l’aéroport, selon le rapport.
Samedi, Israël a lancé sa première frappe dans la ville de Tripoli, dans le nord du pays, a déclaré un responsable de la sécurité libanaise, et les troupes israéliennes ont lancé des raids dans le sud.
Avant la récente recrudescence des hostilités, les échanges de tirs entre Israël et le Hezbollah se limitaient pour l’essentiel à la zone frontalière entre Israël et le Liban. Le Hezbollah a lancé une campagne de frappes transfrontalières contre Israël un jour après que le Hamas a lancé son attaque sans précédent contre Israël en octobre dernier, tuant 1 200 personnes et déclenchant la guerre en cours dans la bande de Gaza.
Les dernières frappes israéliennes ont eu lieu après des jours de bombardements dans la banlieue de Beyrouth, considérée comme un bastion du Hezbollah. Les attaques ont tué le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, et peut-être son successeur potentiel.