Frans Timmermans a tenté de détruire l’agriculture européenne, déclare le ministre italien de l’Agriculture
Et peut-être qu’ils arrivent par mes ports comme ils le faisaient autrefois et peut-être que je pourrai reconstruire une force économique que je ne peux pas construire avec la seule force de mon pays, songea-t-il. Je ne pense pas que Timmermans soit fou. Je pense qu’il a froidement calculé dans l’intérêt des Pays-Bas et non dans l’intérêt de l’Europe.
Un porte-parole de Timmermans, qui s’est retiré en août dernier pour se présenter aux élections nationales, a refusé de commenter les propos des ministres italiens de l’Agriculture.
Lollobrigida a doublé ses affirmations dans une interview avec POLITICO.
Si l’on réduisait la production intérieure, la nourriture européenne serait importée via Rotterdam, a-t-il insisté en secouant la tête en mâchant du fromage romain. C’est ce qui s’est passé des années 1600 aux années 1750 en Europe, lorsque les Pays-Bas sont devenus un empire avec la Compagnie des Indes orientales.
Certaines choses ne sont pas des coïncidences.
Cette déclaration bizarre n’est que la dernière en date de Lollobrigida, qui était à Parme pour ouvrir le salon alimentaire CIBUS, le plus grand salon agricole d’Italie. Son discours d’ouverture a abordé la naissance de la cuisine italienne au premier millénaire jusqu’à la dévastation culinaire provoquée par les barbares du Nord.
Nous avons absorbé les cultures méditerranéennes, nous avons absorbé les cultures arabes à travers nos explorateurs, nous avons eu l’opportunité d’avoir dans notre Italie un peu de tout ce qui est créé dans le monde, a-t-il proclamé, avant d’affirmer la supériorité inhérente de sa cuisine nationale.
(Nous avions) de la chance d’être nés en Italie.