Frances métaverse consultation sollicite des commentaires sur l’alternative aux géants de la technologie
Le gouvernement français sollicite les commentaires du public sur le métaverse, ou ce qu’il appelle l’univers immersif virtuel, pour façonner une stratégie française pour le secteur en devenir et offrir une alternative aux géants internationaux.
Le 11 avril, la Direction générale des entreprises françaises a publié une consultation invitant les entreprises, les associations, les citoyens et les chercheurs à répondre à une série de questions concernant les espaces virtuels.
Elle rappelle que l’objectif de la consultation est de permettre au public d’exprimer ses attentes sur la façon d’anticiper la technologie métaverse et de proposer une alternative aux univers immersifs virtuels actuellement proposés par les géants internationaux.
Il a souligné le développement rapide de la technologie de réalité virtuelle et augmentée, affirmant qu’elle est devenue un élément essentiel du débat économique, de nombreuses entreprises se positionnant en tant que fournisseurs de solutions ou en tant qu’utilisateurs.
La consultation s’abstient d’utiliser directement le terme de métaverse, affirmant qu’il fait toujours l’objet de discussions dans le débat public, et que la consultation est l’occasion de s’interroger sur sa pertinence.
La consultation propose différents questionnaires pour les citoyens, les entreprises, les associations et les chercheurs, mais tous sont principalement centrés sur le niveau de connaissance des espaces virtuels, l’étendue de la demande pour ces espaces et les défis potentiels impliqués.
Bien que certaines questions soient posées aux parties prenantes, il existe des différences essentielles.
Les citoyens sont interrogés sur leur expérience avec des technologies telles que la réalité mixte, la blockchain et les logiciels de création 3D, ainsi que sur leurs principales préoccupations et intentions de s’engager dans des activités immersives virtuelles à l’avenir.
Parallèlement, les entreprises sont interrogées sur les freins qui pourraient freiner l’avancée des entreprises françaises dans la construction des métaverses et interrogées sur leurs attentes de la demande des professionnels et du grand public, ainsi que sur ce sur quoi reposeront selon elles les mondes immersifs de demain.
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Les entreprises et les chercheurs sont interrogés sur les domaines qui devraient être prioritaires pour le financement ; cependant, les chercheurs, en plus des questions à choix multiples, sont invités à décrire leur vision des expériences immersives virtuelles.
Cela survient après qu’un groupe de professionnels de l’industrie est monté sur scène lors de la Paris Blockchain Week le 22 mars dans un panel pour discuter de la façon dont les régulateurs pourraient interpréter ce qui se passe dans le métaverse et comment les entreprises peuvent entrer dans le métaverse.
L’avocate Julie Jacob, fondatrice du cabinet d’avocats Jacob Avocats, a déclaré dans le panel qu’il n’y a pas de norme, ajoutant que c’est une opportunité vraiment fantastique de créer un ensemble de règles et de normes éthiques.
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