Critique : Le Gainsbarre, Paris

Plongez dans la musique et le style de vie du chanteur français Serge Gainsbourg dans le café-restaurant Gainsbarre récemment ouvert dans le 7ème arrondissement de Paris.

Le Gainsbarre, café ultra-chic de la Maison Gainsbourg le jour/piano-bar la nuit, vous invite à quitter le monde trépidant du Paris d’aujourd’hui et à faire un pas en arrière dans une époque et un lieu différents. Entrez et vous serez immédiatement séduit par l’univers du légendaire français chanteur Serge Gainsbourg. Il y a un sentiment de déjà-vu alors qu’on est transporté dans une ambiance chill évoquant les années 60 et 70.

Appelé le Gainsbarre en hommage à l’esprit bad boy de l’artiste emblématique, le café/bar est niché en face de sa maison couverte de graffitis, longtemps un lieu sacré pour les légions de fans de Gainsbourg. Aujourd’hui transformé en musée, le complexe de la Maison Gainsbourg accueille le bar, où les convives peuvent se plonger dans l’esprit du chanteur.

L’atmosphère s’inspire des premières années de la carrière musicale de Gainsbourg en tant que pianiste dans les bars et cabarets de Paris. Cosy et convivial, la décoration s’imprègne de l’ambiance qu’il a créée chez lui au 5 bis rue de Verneuil : moquette aux motifs de nénuphars, huisseries blanches, bow-windows à l’anglaise, murs en feutre noir et laqué noir. moucharabieh paravents. Comme si le temps s’était arrêté à jamais, il y a un air palpable de la présence de Gainsbourg.

En journée, le Gainsbarre propose le petit-déjeuner, le déjeuner et le thé de l’après-midi. Le ton est celui d’un salon/séjour. La carte s’inspire des menus du room service des palaces français et anglais qu’affectionnait Gainsbourg. Des plats légers et raffinés : légumes croquants, croque-monsieur, guédille de homard sur brioche et saumon gravlax.

À la tombée de la nuit, les lumières diminuent et Le Gainsbarre évoque un cabaret captivant et intimiste, se transformant en piano-bar et salon à cocktails. L’atmosphère est à la fois mystérieuse et chaleureuse, l’endroit idéal pour siroter un cocktail et savourer un délicieux dîner. Je suis entré dans le bar au son de mélodies de piano, de classiques du jazz et du blues inspirés de ceux joués par Serge Gainsbourg à l’époque, ajoutant une ambiance sophistiquée pour accompagner les conversations murmurées. J’ai tout de suite remarqué l’attention portée à tous les détails de Gainsbourg. Des lumières tamisées révèlent des photos d’affiches publicitaires originales pour ses albums, y compris la version originale de Je TaimeMoi Non Plus chanté avec Brigitte Bardot. L’esthétique est captivante.

La passion de Gainsbourg pour la culture des bars et les cocktails raffinés est évidente dans le vaste menu de ses cocktails classiques préférés. À commencer par une section réservée aux Cocktails Signature Gainsbourg, chacun d’entre eux possède une particularité inspirée d’une chanson spécifique de Serge. La section suivante, Forgotten Cocktails, s’inspire des boissons de l’époque de la Prohibition et vous invite à revisiter cette époque.

L’élégante carte du dîner propose des plats comme de la purée de pommes de terre et du caviar, des huîtres Cadoret n°3 sur glace et du foie gras, tous inspirés des bars que fréquentait Serge.

Louis Devillechabrol, directeur du Gainsbarre, commente que le Gainsbarre, ce n’est pas seulement Serge, mais tout ce qui l’a inspiré. Il réussit à ramener votre imagination aux années 1960, désormais synthétisées avec une nouvelle touche. Au Gainsbarre, la mystique Gainsbourg perdure.

Le Gainsbarre, 14 rue de Verneuil, 7th arrondissement, Paris

Fermé lundi. Aucune réservation requise. L’espace est également disponible pour des événements privés.

Vous pourrez également visiter la Maison Gainsbourg, ancienne demeure des artistes, transformée en partie en musée.