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Cinq défis pour le prochain chef de l’OTAN, Mark Rutte

4. Griefs du flanc oriental

Les pays frontaliers de la Russie ne sont pas les plus grands fans de Rutte.

Ils étaient mécontents de la faiblesse des dépenses de défense des Pays-Bas et sont particulièrement contrariés par le fait que le rôle principal au sein de l’OTAN ait toujours été attribué à un pays d’Europe de l’Ouest ou du Nord, même si les pays du flanc oriental font partie de l’alliance depuis un quart de siècle.

La Première ministre estonienne Kaja Kallas n’a pas participé à la course aux postes les plus élevés de l’OTAN après s’être fait dire qu’elle n’obtiendrait pas le soutien de pays comme les États-Unis, la France et l’Allemagne (elle est désormais la favorite pour devenir la prochaine chef de la politique étrangère de l’UE). Ils craignaient que sa nomination ne soit perçue par Moscou comme une escalade des hostilités. Le président roumain Klaus Iohannis, qui s’est présenté à ce poste, n’a obtenu le soutien de la Hongrie que brièvement et uniquement pour des raisons tactiques.

Les pays du flanc oriental demanderont probablement désormais une meilleure représentation au niveau secondaire de l’OTAN : le poste de secrétaire général adjoint (DSG) et les différents postes de secrétaire général adjoint (ASG).

La répartition des emplois est depuis un certain temps un point sensible dans les pays de l’Est. Alors que le DSG sortant est roumain, les sept ASG sont originaires de l’Ouest, deux des États-Unis, un d’Allemagne, un des Pays-Bas, un de Grande-Bretagne, un d’Italie et un de France. Un autre poste d’ASG est vacant.

En effet, l’une des premières tâches de Rutte en tant que chef de l’OTAN serait de nommer un adjoint, et il y aurait des pressions pour qu’il nomme quelqu’un d’un pays de l’Est.

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