Cinq choses à savoir avant le Tour de France 2023

  • 25ème départ hors de France

Le Tour s’élancera hors de France pour la 25e fois. Il s’agira du deuxième départ du Pays basque espagnol après San Sebastian en 1992. Après deux étapes entièrement en Espagne, le peloton se dirige vers Bayonne en France. En 2022, la Grande Boucle débute à Copenhague et en 2024, elle démarre à Florence, en Italie. Les villes paient cher le droit d’accueillir le Grand Départ, qui, selon les organisateurs de la course ASO, étend l’influence internationale de l’un des plus grands événements sportifs au monde.

Avec près de 56 000 mètres de dénivelé positif, un record de 30 cols, cinq massifs français et un seul contre-la-montre, ce Tour présente un profil relevé qui favorise les grimpeurs. Après les Pyrénées, le Tour fait un retour très attendu dans le Puy de Dôme dans le Massif Central après 35 ans. La course grimpera ensuite à travers le Jura, les Alpes, avec l’étape principale à Courchevel via le Col de la Loze (2 304 m), et enfin les Vosges, à la veille de la finale à Paris le 23 juillet.

  • Duel au sommet Pogacar-Vingegaard

Le Danois Vingaard, vainqueur l’an dernier après une deuxième place en 2021, et le Slovène Pogacar, champion 2020 et 2021, puis vice-champion en 2022, sont les grands favoris. Pourtant, la forme de Pogacar reste inconnue après s’être cassé le poignet le 23 avril lors de Liège-Bastogne-Liège. Pour Vingaard, la question porte d’abord sur sa capacité à résister à la pression de défendre son titre. Au moins une douzaine d’autres coureurs, dont le duo français David Gaudu et Romain Bardet, l’Espagnol Enric Mas et l’Australien Ben O’Connor, pourraient se battre pour des places sur le podium. Remco Evenepoel, Primoz Roglic et Geraint Thomas sont les principaux absents.

La mort du coureur suisse Gino Maeder mi-juin, en descendant une montagne dans le Tour de Suisse, a plongé le peloton dans le désarroi et relancé le débat sur la sécurité. Habitués à dépasser les 100 km/h en descente, de nombreux coureurs ont partagé leur appréhension, tout en rappelant que le danger fait partie intégrante de leur sport. Pour limiter les risques, les organisateurs ont prévu des mesures dont l’installation de parapets capitonnés sur certains virages pour éviter que les coureurs ne tombent dans le vide.

Dans la plupart des sports, le Covid-19 n’est plus qu’un lointain souvenir, mais le cyclisme s’est résigné à un autre Tour sous protocoles de virus. Les organisateurs veulent éviter les problèmes du Giro d’Italia de cette année où Evenepoel s’est retiré après un contrôle positif alors qu’il était en tête. Comme lors des trois derniers Tours, le personnel, les journalistes et les invités devront porter des masques au contact des coureurs auxquels il est conseillé d’éviter les selfies et les autographes.

(AFP)

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