Caresser l’ego : le Hongrois Orbn donne son feu vert à la candidature de la Suède à l’OTAN

« La Suède a toujours été un ardent défenseur de l’État de droit, de la transparence, d’une procédure régulière, de tribunaux indépendants, de médias indépendants et des droits de l’homme », a déclaré Jakop Dalunde, membre suédois du Parlement européen.

« J’imagine que c’est la raison » du retard prolongé de la Hongrie concernant l’adhésion de la Suède à l’OTAN, a ajouté Dalunde, ancien membre de la commission de la défense du parlement suédois impliqué dans les relations Suède-OTAN.

Zoltn Kovcs, secrétaire d’État à la diplomatie publique d’Orbn, a déclaré l’année dernière qu’il y avait « un grand nombre de griefs qui doivent être résolus » entre la Hongrie et la Suède. Les représentants suédois, a-t-il déclaré, « ont eu à plusieurs reprises envie de critiquer la Hongrie par des moyens diplomatiques, en utilisant leur influence politique pour nuire aux intérêts hongrois », faisant référence aux critiques suédoises concernant l’érosion de l’État de droit par Orbn.

Les États-Unis ont été parmi les alliés les plus virulents qui ont poussé Orbn à bouger. « Ce n’est pas le moment des jeux. La Hongrie s’est engagée à agir. Nous attendons d’elle qu’elle le fasse », a déclaré l’ambassadeur américain en Hongrie, David Pressman, à POLITICO au début du mois.

Même s’il existe un large consensus en Suède sur la nécessité d’adhérer à l’OTAN après l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie il y a près de deux ans, il existe un certain dégoût quant à la manière dont l’accord final avec la Hongrie a été conclu.

Dalunde, du Parti Vert actuellement dans l’opposition à Stockholm, a averti le gouvernement de Kristersson de ne pas poursuivre d’autres accords de défense avec la Hongrie en échange du soutien d’Orbn.