Biden « profondément alarmé » par le recul démocratique en Géorgie après le tollé électoral

Les partis d’opposition ont crié au scandale après que le parti au pouvoir en Géorgie, Georgian Dream, a remporté la victoire avec 54 pour cent de soutien lors d’un vote samedi.

La présidente géorgienne Salomé Zourabichvili a déclaré que son pays avait été victime d’une opération spéciale russe (n), et a juré qu’elle n’accepterait pas les résultats des élections, exigeant un nouveau scrutin. Elle a également appelé les citoyens géorgiens à descendre dans la rue pour protester.

L’ancien président russe Dmitri Medvedev, actuellement vice-président du Conseil de sécurité du pays, a déclaré à propos des demandes de Zourabichvili qu’elle devait être démise de ses fonctions et arrêtée pour avoir appelé à un coup d’État.

Jusqu’à présent, seuls quelques pays ont accepté les résultats des élections géorgiennes : l’Azerbaïdjan, l’Arménie, la Turquie, la Chine et la Hongrie.

Les ministres de l’UE ont appelé lundi à une enquête impartiale sur les plaintes déposées par des observateurs internationaux, tandis que la Suède a annoncé mardi qu’elle suspendait la coopération de son gouvernement avec les autorités géorgiennes.

La commission électorale centrale de Géorgie a demandé au parquet du pays d’examiner les allégations de fraude soulevées par le président et des personnalités de l’opposition.

Des violences ont éclaté dans plusieurs bureaux de vote le 26 octobre alors que les Géorgiens votaient. L’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), agissant en tant qu’observateur international, a fait part de ses inquiétudes concernant l’achat de voix, les déséquilibres des ressources financières, une atmosphère de campagne conflictuelle et les récents amendements législatifs.

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