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Bardella, parti d’extrême droite français, affirme qu’il soutient l’Ukraine mais qu’il n’enverrait pas de missiles susceptibles de frapper la Russie

Le leader français d’extrême droite Jordan Bardella a déclaré mercredi qu’il soutenait le droit de l’Ukraine à se défendre contre la Russie, mais que s’il était élu Premier ministre, il ne fournirait pas à Kiev de missiles lui permettant de frapper le territoire russe.

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Il a également déclaré qu’il respecterait les engagements de la France envers l’alliance militaire de l’OTAN s’il devenait Premier ministre.

Le parti du Rassemblement national (RN) de Bardella est en tête des sondages d’opinion avant les élections législatives anticipées du 30 juin et du 7 juillet, ce qui a soulevé des questions sur les implications en matière de politique étrangère s’il remporte suffisamment de sièges pour former un gouvernement.

« Je souhaite que l’Ukraine dispose des munitions et des équipements dont elle a besoin pour tenir le front, mais ma ligne rouge ne changera pas, qui consiste à envoyer du matériel qui pourrait entraîner une escalade en Europe de l’Est », a déclaré Bardellat aux journalistes au salon de l’armement d’Eurosatory. près de Paris.

« Je n’ai donc pas l’intention d’envoyer notamment des missiles à longue portée ou d’autres armes qui permettraient à l’Ukraine de frapper le territoire russe. Ma position n’a pas changé et ne changera pas, il s’agit de soutenir l’Ukraine et d’éviter tout risque d’escalade. dans la région. Et je pense que le risque d’escalade est bien sûr réel. »



Même si le RN devait diriger le gouvernement français, Emmanuel Macron resterait président et chef de l’armée française.

Mais la constitution donne également au Premier ministre un rôle en matière de défense, la répartition des pouvoirs n’étant pas clairement définie.

Macron perdrait le contrôle de l’agenda national, notamment de la politique économique, de la sécurité, de l’immigration et des finances, ce qui aurait à son tour un impact sur d’autres politiques, comme l’aide à l’Ukraine, dans la mesure où il aurait besoin du soutien du Parlement pour financer tout soutien dans le cadre du budget annuel de la France.

Bardella a également déclaré qu’il respecterait les engagements de la France envers ses partenaires, notamment sur l’augmentation des dépenses de défense.

« Je n’envisage pas de remettre en cause les engagements pris par la France au niveau international, car il y a un enjeu de crédibilité envers nos partenaires européens comme envers nos alliés de l’Otan », a-t-il déclaré.

« C’est pourquoi j’entends poursuivre les efforts de réarmement du pays, tant au niveau de ses capacités de défense, qu’en augmentant le budget militaire grâce aux efforts budgétaires mis en place ces dernières années, que nous avons soutenus », a-t-il ajouté.

(Reuters)

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