Après la débâcle électorale, François Attal se rassure auprès des libéraux

« Quand on lance des négociations, on ne commence pas par se couper un doigt et l’offrir sur un plateau, on ne cède pas autant au début », a déclaré une personne familière de la pensée du président, qui a obtenu l’anonymat pour parler franchement.

Eaux agitées

Mais si l’accession d’Attal à un poste important au Parlement lui donne un emploi prometteur, ce n’est pas exactement une retraite dorée.

D’abord, la coalition centriste qui soutient Macron risque d’exploser. Vendredi, Darmanin a prévenu que l’élection d’Attal ne résoudrait pas les questions majeures de la position et du fonctionnement du parti », dans une lettre adressée aux députés de Renaissance.

Entre-temps, le député Sacha Houli a annoncé qu’il ne ferait plus partie de Renaissance, souhaitant plutôt créer son propre groupe qui pourrait inclure des députés de la droite sociale à la gauche socialiste.

Attal sera aussi au centre de toute coalition qui se formera et qui inclura les centristes, avec le risque qu’il passe un accord avec la droite, il perdra des députés de gauche. Mais s’il s’engage avec la gauche, il perdra son aile droite.

Quels que soient les accords de coalition que le Premier ministre sortant souhaite construire, il devra toujours composer avec son ancien mentor Macron, qui, en tant que président, est chargé de nommer le prochain Premier ministre.

Et une fois nommée, cette personne aura besoin de toute l’aide possible des dirigeants parlementaires, non seulement pour faire passer des lois, mais simplement pour survivre dans un parlement sans majorité absolue.

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