A la centrale charbonnière de Saint-Avold, des législatifs quittent ou doublent
S’ils espèrent que les résultats des lectures permettent de faire bouger les choses, ils constatent aussi le retard pris. Pour Lucas, un des salariés, qui na donné que son prénom comme tous les autres : Ces législateurs, c’est quitter ou doubler.
La promesse non tenue d’Emmanuel Macron
A lentre de la centrale, un empilement de pneus, vestige dun blocage, et cette banderole : Macron, le charbon de la désillusion.
Pour comprendre leur colre, il faut remonter en 2022, lorsque la centrale à débranchement définitive, pensé lexcutif époque et les 87 salariés licencis.
Quelques mois plus tard, devant les menaces sur l’approvisionnement énergétique du pays, la centrale est remise en service et les salariés sont rappelés. Depuis, la chaudière fait fonctionner le système électrique quelques jours chaque hiver, puis est maintenue en état par les salariés le reste de l’année, avec peu de visibilité une année sur l’autre.
Une seule limite est connue : la sortie du charbon, annoncée pour 2027 par Emmanuel Macron. Et la reconversion des deux dernières centrales existantes, Saint-Avold et Cordemais, la biomasse. Sauf que depuis, lexcutif temporise.
On se rend compte qu’à navance plus, sinquite Catherine Belrhiti, snatrice LR de Moselle.