Les données frontalières montrent que les étudiants nord-coréens (et non les troupes) aiment la Russie

Plus récemment, en avril de cette année, le ministre russe de l’Éducation a déclaré que seuls 130 étudiants nord-coréens étudiaient en Russie.

Ce chiffre récent établit un record historique et semble suggérer un regain d’intérêt universitaire considérable et soudain pour la Russie juste après que Moscou et Pyongyang ont signé un traité militaire en juin et peu avant que des informations fassent état du déploiement de troupes nord-coréennes en Russie pour son effort de guerre.

Les responsables occidentaux estiment que jusqu’à 10 000 soldats nord-coréens pourraient rejoindre les forces armées russes dans le but apparent de contenir et de repousser une incursion ukrainienne dans la région frontalière de Koursk.

Le déploiement a été critiqué par Kiev et les responsables occidentaux, le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy le décrivant comme le premier pas vers une guerre mondiale, et le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, le qualifiant d’« historique » et d’escalade dangereuse.

Pendant ce temps, Moscou n’a ni confirmé ni démenti l’utilisation des troupes nord-coréennes pour son plan de guerre.

S’il y a des images, alors elles doivent refléter quelque chose, a tergiversé le président russe Vladimir Poutine en octobre en réponse à une question d’un journaliste sur des images satellite semblant montrer des troupes nord-coréennes sur le sol russe.