Aucun signe de survivants sur le site du crash de l’hélicoptère du président iranien Raïssi, selon le Croissant-Rouge

Les médias d’État ont rapporté que l’hélicoptère de Raïssi devait effectuer un « atterrissage brutal » et a été impliqué dans un incident près de la ville de Jolfa, à la frontière nord-ouest de l’Iran avec l’Azerbaïdjan. Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, se trouverait également à bord de l’avion.

Un religieux radical et ancien chef du pouvoir judiciaire, centre clé du pouvoir conservateur, Raïssi avait été régulièrement mentionné comme successeur potentiel de Khamenei, 85 ans. Si la mort de Raïssi est confirmée, le fils de Khamenei, Mojtaba, serait probablement considéré comme l’un des favoris pour les postes les plus élevés du pays.

Raïssi, 63 ans, revenait d’une visite à la frontière azerbaïdjanaise, où il a rencontré le président Ilham Aliyev. Les deux hommes ont coupé le ruban d’un barrage majeur le long de leur frontière commune.

Dimanche soir, Aliyev a publié un communiqué se disant profondément troublé par cette nouvelle. En tant que pays voisin, ami et frère, la République d’Azerbaïdjan est prête à offrir toute l’aide nécessaire.

S’adressant à l’agence de presse officielle IRNA, le porte-parole du ministère des Services d’urgence, Babak Yektaparast, a déclaré que les sauveteurs n’avaient pas pu atteindre le lieu de l’accident par hélicoptère en raison des conditions météorologiques. Un convoi de huit ambulances a été dépêché, accompagné de médecins et de paramédicaux, a-t-il ajouté.

Le service d’information iranien IRINN a rapporté que le lieu de l’accident était situé sur un terrain accidenté et rocheux avec des rochers de 70 mètres de haut bloquant le chemin.