Michel Barnier refuse de soutenir Ursula von der Leyen pour un second mandat à la tête de la Commission européenne
L’ancien négociateur européen du Brexit a qualifié d’inexplicable et d’incompréhensible le fait que von der Leyen ait participé à un événement organisé par le parti politique du président français Emmanuel Macron en octobre de l’année dernière. Elle est venue lancer la campagne d’une liste concurrente, a précisé M. Barnier.
Von der Leyen aura besoin du soutien de Macron pour être officiellement approuvée par le Conseil européen pour un second mandat à la tête de l’institution la plus puissante de l’UE.
Barnier, qui s’est présenté sans succès comme tête de liste du PPE face à Jean-Claude Juncker en 2014, a décrit le bilan de von der Leyens comme étant mitigé.
Une confrontation inutile et dangereuse a pu se développer entre la production agricole et l’environnement, a-t-il déclaré, un reproche courant au sein du centre-droit, qui cherche des voix dans les zones rurales. Barnier a déclaré que depuis une dizaine d’années, les agriculteurs ont été pénalisés dans des pays comme l’Allemagne, la France et la Roumanie.
La porte reste ouverte aux Britanniques
Barnier, l’ancien négociateur du Brexit, a déclaré que ce n’était pas à lui de décider ce que devrait faire le prochain gouvernement britannique, mais que sa position personnelle en faveur de l’adhésion du Royaume-Uni à l’UE n’avait pas changé depuis 1973.
Je regrette que le Royaume-Uni soit parti, et je ne le comprends toujours pas, ni du point de vue des intérêts britanniques, ni européens. C’est perdant-perdant, dit-il.
Personne n’a été capable de démontrer, pas même M. (Nigel) Farage, la valeur ajoutée du Brexit, a-t-il ajouté.
La porte est ouverte, dit-il. « Le Royaume-Uni connaît les spécifications et les conditions.