La Transnistrie supplie Poutine de la « protéger » contre la Moldavie
La résolution note que plus de « 220 000 citoyens russes » vivent dans la région. Moscou a récemment facilité l’obtention de la citoyenneté russe pour les Moldaves.
La Transnistrie, située le long de la frontière entre la Moldavie et l’Ukraine et peuplée principalement de Russes, d’Ukrainiens et de Moldaves, fonctionne comme un État non reconnu depuis la chute de l’Empire. Union soviétique, conservant son drapeau de la faucille et du marteau de l’ère soviétique et utilisant le russe comme l’une de ses langues officielles.
La Moldavie a nié à plusieurs reprises avoir exercé des pressions sur la Transnistrie et a accusé la Russie de déstabiliser la situation dans le pays par ses manœuvres dans la région séparatiste.
Poutine, qui, en violation du droit international a annexé plusieurs régions de l’Ukraine dans le cadre de l’invasion à grande échelle de la Russie, devrait prononcer un long discours devant Parlement russe jeudi.
En 2006, un référendum non reconnu au niveau international a eu lieu sur la « libre adhésion de la Transnistrie à la Fédération de Russie », qui a été officiellement soutenu par 98 % des électeurs de Transnistrie.
Depuis lors, cependant, Moscou a résisté à toute nouvelle démarche d’annexion. Elle maintient néanmoins une présence militaire d’environ 1 500 hommes dans la région, ce qui empêche toute possibilité de réunification avec la Moldavie. Moscou qualifie ces troupes de « gardiens de la paix ».
Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré mercredi que la protection des résidents de Transnistrie, y compris les citoyens russes, était l’une de ses priorités. Ils ont promis d’examiner l’appel.
Denis Leven est hébergé à POLITICO dans le cadre du programme de résidence EU4FreeMedia financé par l’UE.