Cela fait maintenant six jours que de violents troubles ont éclaté à travers la France à la suite de la mort de Nahel M., un chauffeur-livreur franco-algérien de 17 ans qui a été tué par balle par la police lors d’un contrôle routier dans une banlieue parisienne le 27 juin. Malgré un week-end d’émeutes supplémentaires, la situation semble se désamorcer. Mais la vitesse et l’ampleur de la propagation des manifestations ont ravivé une vieille question sur la raison pour laquelle certaines manifestations se transforment en émeutes, alors que d’autres restent pacifiques ou n’émergent jamais en premier lieu. Après tout, la mort de Nahel n’était pas le premier incident de ce genre en France. La trajectoire des manifestations qui émergent de l’activisme de base, comme celles observées en France au cours de la semaine dernière, est difficile à prévoir car elles sont en grande partie sans chef et imprévisibles. Mais penser leur évolution en termes d’incendie peut aider à fournir un cadre, car de telles protestations émergent souvent de certains…
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