Beyonc et Olivier Rousteing racontent l’aventure de Renaissance Couture pour Vogue France

Verser VogueFrance, Beyoncé et Olivier Rousteing nous montrons en exclusivité quelques unes de tenues d’exception de leur collection commune et le couturier nous raconte cette folle aventure émotionnelle.

Pour Vogue France, Beyonc et Olivier Rousteing reviennent sur l’aventure de créer une collection ensemble

VogueFrance. Racontez-nous la genèse de cette histoire.

Olivier Rousteing.« Je trouve cet album incroyable et, des sa sortie, je lai passe en boucle. A ce moment-la, je travaillais sur ma pré-collection. Je dessinais tout en écoutant ses titres… Le soir, chez moi, je continuais ! J’ai réalisé que je constituais une collection propre, purement inspirée par ses chansons. Alors, j’ai contacté Marni, sa styliste. Il est deux heures du mat à Paris, c’est lapres-midi à Los Angeles… Je lui explique que j’ai une collection couture pour Beyoncé : Elle va adorer l’idée ! Plus tard, je raconte à Beyonce mon cheminement, cette collection pour elle que jadmire tant, pour cet album, cette musique qui me touche, ses chansons… Allez-y! Et cette expérience incroyable a commencé.

Dites-nous comment vous avez travaillé avec Beyonce ?

Je voulais qu’on crée cette collection vraiment ensemble. Elle ma dit : Avant de travailler avec toi, j’ai envie que tu exprimes la vision que tu as de moi, de ces titres. Inspire-toi du son, de ma voix… C’est un bel exercice de dessiner seulement porte par un rythme, une musique, des paroles… Par le sens auditif. Les premiers mois, elle ma laisse carte blanche, dans la totale liberté de mon expression, parce quelle voulait savoir ce que je comprenais delle. Ma part d’imagination. Javais 40 ans semble potentiel. Elle était emue de voir lemotion que m’avait procuré ses chansons, comment je les avais transcrites en vetements. Nous en avons choisi 20. Et puis 16 au final, correspondant aux 16 titres de l’album. Ce sont vrai-ment ses chansons qui ont cree cette couture. A partir du mois de novembre, tout le processus est mis en place. Nous avions des zooms toutes les trois semaines. Elle me suggérait des couleurs, pourquoi pas des ailes sur cette tenue, faisait très attention à lac-cessoirisation. Elle ma rectifie sur des longueurs, sur des volumes. La flamboyance. Elle ajoutait des chapeaux, des accessoires. Quel type de boucles d’oreilles. De chaussures. Elle est beaucoup intervenue sur les broderies. Quelle broderie pour quelle chanson… Et puis sur un ensemble tout finalis, il y a quelques semaines à Los Angeles. J’arrive dans ses studios d’enregistrement, il y avait une immense salle vide ou toutes les tenues étaient disposées sur des mannequins Stockman et on s’est retrouvées tous les deux devant la collection, transportées dans un univers couture dans ce grand espace sombre. Elle m’a dit : C’est un musée, des pièces de couture… Cela restera pour toujours. Je travaille avec Beyoncé depuis sept ans. Sur de nombreuses tournées. Elle connait ma patte, mais pourtant j’avais peur. Comme une première fois, j’avais tellement peur du résultat, de la déception entre le dessin et la réalisation. »

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