Armes chimiques :
ARMES CHIMIQUES EN SYRIE
DÉCLARATION DE MR. NICOLAS DE RIVIERE,
REPRÉSENTANT PERMANENT DE LA FRANCE AUPRÈS DES NATIONS UNIES
AU CONSEIL DE SÉCURITÉ
New York, le 5 décembre 2022
Monsieur le Président, je voudrais remercier Mme Nakamitsu pour sa présentation,
Je remercie Mme Nakamitsu pour sa présentation.
L’absence de progrès est frustrante, mais il faut se rendre à l’évidence. La seule responsabilité incombe au régime syrien, qui refuse obstinément de coopérer. Comme tout le monde le sait, nous sommes ici parce que le régime syrien a utilisé des armes de destruction massive contre son propre peuple. Des enquêtes indépendantes de l’ONU et de l’OIAC l’ont démontré à huit reprises. Je rappelle que la résolution 2118 a été adoptée à l’unanimité, et que la réalité de l’attentat odieux de la Ghouta en 2013 n’a jamais été contestée.
Monsieur le Président,
Le régime syrien a initialement accepté une réunion bilatérale les 15 et 16 novembre, uniquement pour poser des conditions qu’il sait que le Secrétariat ne peut pas remplir. Devant une telle mauvaise foi, le Secrétariat technique a une nouvelle fois été contraint de baisser les bras. Nous exhortons la Syrie à répondre par écrit aux questions posées par le Secrétariat technique sur sa déclaration initiale et à clarifier l’intégralité de ses stocks. Il doit s’y conformer s’il veut restaurer ses droits et privilèges. La France sera très attentive aux conclusions des prochains rapports de la mission d’enquête et d’identification.
Monsieur le Président,
Malgré les obstacles, le Secrétariat de l’OIAC poursuit son travail d’enquête avec ténacité, indépendance et professionnalisme. Je voudrais les saluer une fois de plus. La lutte contre l’impunité demeure notre priorité. C’est le fondement de l’efficacité et de la crédibilité du régime d’interdiction.
Merci.