5 grandes façons dont Donald Trump mettra à rude épreuve les relations spéciales entre le Royaume-Uni et les États-Unis
Si Trump rétablit un accord commercial entre le Royaume-Uni et les États-Unis, il faudra s’attendre à ce que le précédent gouvernement britannique ait à nouveau des lignes rouges sur l’accès des entreprises américaines au système de santé financé par l’État britannique et un refus de bouger sur les normes alimentaires.
3) Une bifurcation sur la Chine
Le nouveau gouvernement britannique espère établir des relations plus constructives avec la Chine. Un examen à l’échelle du gouvernement des relations entre le Royaume-Uni et la Chine est en cours. Le ministre des Affaires étrangères Lammy s’est même rendu à Pékin le mois dernier, promettant une « stratégie et une coopération plus cohérentes sur de grandes questions comme le climat, le commerce et l’IA ».
Mais l’approche de Trump ne pourrait pas être plus différente.

Le républicain veut imposer des droits de douane de 60 % sur les produits en provenance de Chine et accuse depuis longtemps ce pays d’être responsable des malheurs des États-Unis. Il a néanmoins insisté sur le fait qu’il entretenait une « relation très forte » avec le président chinois Xi Jinping, en partie parce que Xi le pensait « fou ».
4) Divisions sur l’Ukraine
Starmer a maintenu le fort soutien bipartisan du Royaume-Uni à l’Ukraine contre l’invasion à grande échelle de la Russie. Le gouvernement britannique s’est engagé à verser 3 milliards d’aide militaire à l’Ukraine chaque année « aussi longtemps qu’il le faudra » et maintient la position selon laquelle la Russie devrait renoncer à tous les territoires conquis depuis février 2022.
Trump a une position très différente. Il a refusé de dire explicitement s’il souhaitait que l’Ukraine gagne. Il a promis de « mettre fin aux guerres » dans un discours victorieux mercredi matin, a fait l’éloge du Russe Vladimir Poutine et a menacé de suspendre l’aide à Kiev.