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5 choses que nous avons apprises du grand (et premier) rapport sur les risques climatiques de l’UE

Cela mérite de figurer parmi les principales priorités du prochain cycle politique, a déclaré Yl-Mononen.

Les chercheurs ont évalué 36 risques climatiques dans cinq domaines thématiques : les écosystèmes, l’alimentation, la santé, les infrastructures, ainsi que l’économie et la finance, et ont conclu que 21 d’entre eux nécessitent désormais une meilleure préparation. Huit d’entre elles ont été classées comme particulièrement urgentes. Chaque chapitre est accompagné d’un ensemble de recommandations politiques.

Chacun de ces risques, à lui seul, est susceptible de provoquer une dégradation environnementale importante, des dommages économiques, des urgences sociales et des turbulences politiques, indique le rapport. Leurs effets combinés sont encore plus percutants.

Un agriculteur coupe des plants de sorgho pour des tests en laboratoire le 16 août 2022 dans un champ où 50 vaches ont été empoisonnées, dans une ferme de Sommariva del Bosco, près de Turin | Marco Bertorello/AFP via Getty Images

La Commission européenne, l’organe exécutif de l’UE, présentera mardi sa réaction au document. Selon un projet consulté par POLITICO la semaine dernière, la missive exhorte principalement les capitales européennes à agir et contient peu de suggestions concrètes. Il s’agit cependant d’un avertissement inquiétant : la pénurie d’eau pourrait déclencher des conflits en Europe.

2. Restaurer la nature n’est pas une option

Le besoin d’agir est particulièrement criant dans les écosystèmes naturels d’Europe.

Les régions côtières et marines sont déjà confrontées à des menaces critiques, prévient l’évaluation, car le changement climatique exacerbe les pratiques de gestion non durables et la pollution industrielle.

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