Une startup parisienne ajoute le « calcul universel » à l’arsenal d’IA de la France
Une startup prometteuse de calcul universel d’IA a rejoint le secteur florissant de l’intelligence artificielle en France.
FlexAI, basé à Paris, est sorti de la furtivité aujourd’hui avec un trésor de guerre de 28,5 millions et un plan ambitieux pour débloquer l’avenir de l’intelligence artificielle. Pour crocheter ce verrou, FlexAI réarchitecte l’infrastructure de calcul.
La pièce maîtresse des startups est un service cloud à la demande. Prévu pour être lancé plus tard cette année, le produit permettra aux développeurs de créer et de former des applications d’IA avec des architectures de calcul hétérogènes.
Une couche logicielle intégrée résumera et orchestrera la charge de travail selon une architecture optimale. En conséquence, les utilisateurs peuvent appliquer plusieurs configurations matérielles sans modifications complexes du code.
Ceci pour maximiser l’efficacité et la simplicité. En fournissant un accès facile à un large éventail de charges de travail et de calcul, FlexAI vise à étendre l’accès à l’IA.
Les fondateurs des startups, Brijesh Tripathi et Dali Kilani, ont déclaré à TNW que leur objectif ultime est de proposer des solutions d’IA aux plus gros problèmes du monde. Leur espoir est qu’un plus grand accès conduise à davantage d’innovations.
« Nous croyons au pouvoir de transformation de l’IA pour résoudre certains des plus grands problèmes de l’humanité, mais cela nécessitera un calcul 1 000 fois plus important pour pouvoir réaliser cette vision », a déclaré Tripathi, PDG de FlexAI.
La disponibilité du calcul de l’IA aujourd’hui est limitée à quelques privilégiés. Notre vision est de permettre au plus grand nombre d’accéder au calcul.
Le gros problème de calcul de l’IA
FlexAI arrive au milieu d’une inquiétude croissante concernant l’appétit vorace de l’IA pour la puissance de calcul. À mesure que le domaine progresse, les avancées deviennent de plus en plus inabordables, inaccessibles et non durables.
FlexAI promet des solutions à tous ces problèmes. Pour les startups, le service réduit les coûts considérables de calcul, qui peuvent consommer80% du capital d’une entreprise. Par attribution automatique le calcul requis pour une charge de travail donnée, FlexAI pourrait garantir que les clients ne paient que pour ce qu’ils utilisent réellement.
Cette approche réduirait également l’empreinte carbone croissante des IA. D’ici 2030, l’intelligence artificielle devrait consommer davantage d’énergie en Inde, selon le PDG du géant des puces Arm. À mesure que les modèles augmentent en taille et en complexité, le besoin d’une plus grande efficacité énergétique ne fera qu’augmenter.
Le service cloud vise également à atténuer une pénurie croissante de compétences. L’infrastructure d’IA actuelle nécessite une expertise hautement spécialisée pour fonctionner. En créant une couche logicielle qui simplifie le processus, FlexAI espère permettre à davantage de startups et de développeurs de créer des applications d’IA.
Ce trio de solutions a déjà attiré 30 millions de dollars (28,5 millions) de financement de démarrage. Le cycle a été mené par Alpha Intelligence Capital (AIC), Elaia Partners et Heartcore Capital.
Antoine Blondeau, associé directeur chez AIC, a souligné le besoin pressant du service FlexAIs.
Le calcul est à la traîne, pas en tête, l’IA modélise des capacités de plus en plus puissantes, a-t-il déclaré. Pour exploiter le potentiel de l’IA, l’industrie doit résoudre le problème des coûts de calcul et celui de la complexité de la pile, qui augmentent tous deux considérablement les coûts de développement et les délais de commercialisation.
Brijesh et Dali, de manière unique, possèdent les compétences matérielles et logicielles nécessaires pour concevoir et construire l’écosystème de la couche d’orchestration informatique de l’IA.
Améliorer le secteur français de l’IA
Les investisseurs ont également salué la puissance croissante de l’écosystème français de l’IA. Dirigé par la licorne parisienne Mistral AI, le pays est devenu un hub européen de l’intelligence artificielle.
Avec une base scientifique solide, un nombre croissant de fondateurs de startups et un accès croissant au capital mondial, le secteur français de l’IA a ambitions mondiales, » dit Blondeaue.
La hausse des secteurs relèvera également Emmanuel Macron. La mission du président français de créer une nation startup a jusqu’à présent suscité à la fois admiration et moquerie. Sur la scène florissante de l’IA, il a désormais la preuve que sa vision peut devenir réalité.