Un nouveau recours de l’influenceur algérien a rejeté, mais son expulsion ne sera pas immédiate
Le Conseil d’État a décidé. La juridiction la plus élevée de l’ordonnance administrative « a rejeté la procédure sommaire de »Deux« Contre son deuxième décret d’expulsion », a annoncé Marie David-Bellouard et Julie Gonidec, les deux avocats de l’influenceur algérien, dans un communiqué de presse consulté ce mardi 8 avril par BFMTV.
Selon la décision du Conseil d’État, également consultée par BFMTV, le décret d’expulsion pris par le ministère de l’Intérieur « n’apporte aucun dommage grave et manifestement illégal à sa vie privée et familiale ».
« Il s’agit d’un tournant répressif très grave; un étranger régulier pendant 15 ans peut être expulsé pour des remarques isolées », condamnent les deux avocats. « Notre client subit les conséquences des lois xénophobes de ces dernières années. Ministre de l’Intérieur Dans toutes les latitude pour choisir vos cibles, créer des contextes provoquant l’anxiété et supprimer « , ajoutent-ils.
Cependant, cette décision ne signifie pas que l’influenceur algérien sera immédiatement expulsé. En effet, la France attend toujours un laissez-passer consulaire de la part de l’Algérie pour « Doualemn » et que les discussions mènent à ce sujet avant de mettre en œuvre cette expulsion. Le but est probablement d’éviter un nouveau Influence.
« Nous ne nous arrêterons pas là »
« Nous ne nous arrêterons pas là », avertit Marie David-Bellouard et Julie Gonidec. « L’utilisation de l’arrière-plan demandant l’annulation du décret d’expulsion est toujours en cours. »
Début janvier, « Doualemn », suivi de quelque 138 000 personnes sur Tiktok, avait diffusé une vidéo dans laquelle il a appelé à infliger une « correction sévère » à un adversaire du pouvoir en Algérie. Il avait été condamné le 6 à cinq mois de condamnation pour une peine de prison avec sursis pour «provocation non suivie d’un effet pour commettre un crime ou une infraction», pour cette diffusion.
Elle lui avait déjà gagné un retrait de son permis de séjour et son expulsion le 9 janvier vers l’Algérie début janvier. Mais les autorités algériennes l’avaient immédiatement renvoyée en France, déclenchant une crise avec Paris.
Depuis le 20 mars, date de l’audience à sa demande, l’influenceur se trouve au centre de détention administratif de Mesnil-Amelot. Ses avocats avaient déjà contesté ce nouveau décret d’expulsion dans le contexte d’un taux intérimaire de la Cour administrative de Paris, mais ce dernier avait été rejeté par ordonnance le 25 mars 2025.