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Un médecin anglo-palestinien refusé l’entrée en France

Ghassan Abu-Sittah, médecin anglo-palestinien et recteur de l’université de Glasgow, s’est vu refuser samedi l’accès à la France où il devait prendre la parole lors d’une réunion sur la situation médicale dans la bande de Gaza déchirée par la guerre.

Abou-Sittah a déclaré sur X, anciennement Twitter, qu’il avait été invité à s’adresser aux sénateurs français pour parler de son expérience en tant que médecin à Gaza depuis l’offensive israélienne, mais qu’il avait été bloqué à l’aéroport Charles-de-Gaulle de Paris.

« Ils disent que les Allemands ont interdit mon entrée en Europe pendant un an », a-t-il écrit.

Une source policière française a confirmé à l’AFP que la France ne pouvait pas accueillir le médecin car elle était liée par une interdiction émise par l’Allemagne sur son entrée dans la zone Schengen sans visa dont les deux pays sont membres.

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Abu-Sittah avait déjà été empêché d’entrer en Allemagne le mois dernier, où il espérait assister à un « Congrès palestinien » aux côtés de l’ancien ministre grec des Finances Yanis Varoufakis, qui s’est également vu refuser l’accès.

A l’époque, Abu-Sittah avait indiqué qu’il avait été banni d’Allemagne « pour le mois d’avril » et avait accusé les autorités de ce pays d’étouffer la liberté d’expression.

Dans un autre post publié samedi, Abu-Sittah a déclaré que le renvoyer sur le dernier vol à destination de Londres était « un acte de vengeance totale ». Une source policière a indiqué qu’il était parti pour la capitale britannique en fin d’après-midi.

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Abu-Sittah a déclaré que la « forteresse Europe » « fait taire les témoins du génocide pendant qu’Israël les tue en prison ».

Le président du groupe des Verts au Sénat, Guillaume Gontard, a qualifié de « scandaleuse » la décision de bloquer Abu-Sittah.

Abu-Sittah a passé 43 jours à Gaza, notamment dans le plus grand hôpital du territoire, Al-Shifa.

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Les forces israéliennes se sont retirées du complexe hospitalier début avril, affirmant qu’elles y avaient combattu des combattants palestiniens pendant deux semaines.

L’Organisation mondiale de la santé a déclaré en avril que l’hôpital avait été réduit en cendres par le siège israélien, laissant une « coquille vide » avec de nombreux corps.

La guerre à Gaza a éclaté après l’attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre, qui a fait plus de 1.170 morts, pour la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP à partir de chiffres officiels israéliens.

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Les militants ont également pris des centaines d’otages, dont le gouvernement israélien affirme qu’il en reste 128 à Gaza, dont 35, selon l’armée, sont présumés morts.

L’offensive de représailles d’Israël a tué au moins 34 654 personnes à Gaza, pour la plupart des femmes et des enfants, selon le ministère de la Santé du territoire contrôlé par le Hamas.

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