Un garçon de 10 ans, abattu dans un incident présumé lié à la drogue en France

Les villes du sud de la France ont récemment connu une série d’incidents violents (AFP)
Paris:
Un garçon de 10 ans a été tué par balle dans des violences présumées liées à la drogue à Nîmes, dans le sud de la France, ont annoncé mardi les autorités, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin déplorant une « immense tragédie ».
Le garçon voyageait en voiture avec son oncle dans le quartier défavorisé de Pissevin lorsqu’ils ont été pris pour cible vers 23h30 (21h30 GMT) lundi soir.
La procureure locale Cécile Gensac a déclaré mardi à la presse que la famille de la victime « n’était absolument associée d’aucune manière, ni avant ni actuellement, à des actes à caractère criminel ».
La police travaille sur l’hypothèse d’une erreur d’identité, la Renault Clio étant conduite par l’oncle du garçon et ressemblant à une voiture utilisée lors d’une autre fusillade au volant ce week-end.
« Un enfant de 10 ans tué dans ce qui ressemble à une attaque du tac au tac entre trafiquants de drogue », a écrit M. Darmanin sur X, anciennement Twitter.
« C’est une immense tragédie qui ne restera pas impunie. »
Les hommes armés, qui seraient quatre, sont en fuite.
« Je suis profondément choqué, attristé et révolté par ce nouveau drame », a écrit en ligne le maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier.
Une série d’incidents violents dans des villes régionales du sud de la France, généralement liés au trafic de drogue, ont suscité des craintes accrues concernant la criminalité et des promesses de nouveaux moyens policiers de la part du gouvernement français.
La ville portuaire méridionale de Marseille, à environ 100 kilomètres de Nîmes, reste un point d’entrée clé pour la drogue en Europe et a en conséquence subi des décennies de crimes violents entre réseaux criminels rivaux.
Deux gangs, « Yoda » et « DZ Mafia », sont actuellement engagés dans une spirale de violence pour tenter de contrôler le marché de la drogue dans les quartiers notoires du nord de la deuxième ville de France.
Depuis le début de l’année, 37 personnes sont mortes dans la guerre des gangs, selon un décompte de l’AFP, soit déjà six de plus que sur l’ensemble de 2022.
(À l’exception du titre, cette histoire n’a pas été éditée par le personnel de NDTV et est publiée à partir d’un flux syndiqué.)