Un ex-Nenou a condamné à trois ans de prison pour violence contre les enfants

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Une ancienne nounou a été condamnée le mardi 3 juin à Bayonne à cinq ans de prison, dont deux ont été suspendus pour violence sur les enfants dont elle avait la garde, depuis plusieurs années, émaillée avec des incidents et des alertes qui ne l’ont pas empêchée de faire de l’exercice.

En détention avant le procès depuis avril 2024, l’ancienne assistante maternelle a été poursuivie pour violence contre les enfants âgés de 8, 10 et 21 mois au moment des faits, survenus entre 2020 et 2024. Deux d’entre eux ont été victimes de fractures.

Alors que l’accusation avait demandé trois ans de prison, le tribunal a prononcé une peine de cinq ans de prison, dont deux ont été suspendus avec une probation suspendue et prononcé une interdiction supplémentaire de l’interdiction de faire de l’exercice.

Une plainte déposée par un père en 2024

L’instruction s’est ouverte après le dépôt de la plainte d’un père, en 2024, a permis de monter le fil d’un cours émaillé d’alertes et d’incidents.

En 2016, une main courante a été déposée contre elle, après avoir laissé deux enfants dans une voiture, dans un parking, au soleil.

En 2017, un enfant dont elle est décédé dans des « circonstances accidentelles a priori », la présidente du tribunal mardi. Des informations judiciaires sont toujours en cours pour « la violence volontaire qui a conduit à la mort sans intention de le donner », disjointe de ce dossier.

Son approbation a été suspendue pour la première fois en 2018, puis renouvelée en 2019. En 2020, une fille de 10 mois a subi sous sa garde « une fracture inexpliquée » du malléol. La plainte déposée par les parents de l’enfant est classée sans suivre, mais son plaisir est ensuite retiré.

« Elle met les institutions dans une situation difficile à expliquer aujourd’hui, résume le procureur Jean-François Belot. Le retrait de son approbation n’est pas accompagné d’une autre sanction, alors que les faits auraient pu être l’objet d’un rapport. Il ne s’agissait rien.

Violence filmée par des caméras

L’assistant maternel passe ensuite par un site spécialisé, qui relie les familles et les nounous. Comme le spécifie le site, lorsque la garde a lieu au domicile des enfants, aucune formation ou approbation n’est obligatoire.

La dernière violence, en 2024, a été filmée par des caméras installées par une famille, après la double fracture de l’avant-bras observée chez un enfant de huit mois. Nous entendons la nounou crier sur deux enfants et les manipuler soudainement.

Article original publié sur bfmtv.com

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