TF1 enregistre une baisse de 8,9% de ses ventes publicitaires trimestrielles
PARIS, 27 octobre (Reuters) – Le plus grand diffuseur de télévision privé français TF1 (TFFP.PA) a déclaré jeudi que les ventes publicitaires du troisième trimestre avaient chuté de 8,9%, pénalisées par une base de comparaison solide l’année dernière lorsque les ventes avaient été stimulées par la diffusion du Championnat d’Europe de football.
TF1 a également pointé une perte de revenus publicitaires numériques après la cession de Livingly Media et de Gofeminin.de. Les ventes publicitaires du groupe sur la période sont tombées à 327,9 millions d’euros (327,7 millions de dollars) contre 360 millions un an plus tôt.
Le chiffre d’affaires consolidé s’élève à 553 millions d’euros au troisième trimestre, en hausse de près de 6% sur un an, fortement aidé par les ventes de la filiale de production TV de TF1 Newen, à l’origine d’émissions telles que « Versailles » et « Plus belle la vie ».
Bouygues (BOUY.PA), la maison mère du groupe, a travaillé pendant plus d’un an sur un projet de prise de contrôle de la deuxième chaîne de télévision privée française M6 (MMTP.PA), avant que TF1 et M6 n’abandonnent le mois dernier.
Leur plan de fusion, destiné à contrer la montée en puissance des plateformes de streaming américaines, découlait de demandes antitrust rendant l’accord non pertinent, avaient-ils déclaré à l’époque.
TF1 a dépensé 25 millions d’euros au total en 2021 et 2022 pour travailler sur le plan de fusion, a déclaré le directeur financier Philippe Denery aux journalistes lors d’un appel.
TF1 a nommé Rodolphe Belmer au poste de PDG une semaine seulement après l’échec de l’accord.
Belmer, ancien patron de Canal Plus de Vivendi (VIV.PA) et de l’opérateur satellite Eutelsat (ETL.PA), dirigera le groupe TV à un moment où la concurrence de Netflix et Disney devient de plus en plus aiguë, comme l’annoncent les plateformes. streaming vidéo pris en charge.
Le groupe n’a pas fourni d’objectifs financiers pour l’année.
(1 $ = 1,0005 euros)
Reportage de Mathieu Rosemain; édité par David Evans et David Gregorio
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