Téhéran se prépare à reprendre les négociations avec Paris, Londres et Berlin
Un mois plus tard La « guerre de douze jours » Avec Israël, l’Iran a accepté de rencontrer trois grands pays européens – l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni – pour reprendre les négociations sur son programme nucléaire.
« Nous nous efforçons de fixer une date pour la réunion avec les Européens »Dimanche, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghtychi.
Reprise du dialogue entre l’Iran et l’Europe
Les médias locaux ont rapporté qu’Abbas Araghtychi avait rencontré vendredi le chef de la politique étrangère de l’Union européenne, Kaja Kallas, et ses homologues britanniques, français et allemands.
Selon ces mêmes médias, un accord a été conclu sous forme de négociations, qui devrait avoir lieu au niveau des vice-ministres dans les affaires étrangères.
S’ils sont confirmés, ces discussions pourraient ouvrir la voie à un plus grand engagement entre Téhéran et l’Occident, après le récent conflit avec Israël, qui a donné naissance à Attaques massives d’Israël et des États-Unis Contre les principales installations nucléaires iraniennes.
Après ces grèves, l’Iran a suspendu sa coopération avec l’organisme de surveillance nucléaire des Nations Unies, l’AIEA, qui a conduit au départ des inspecteurs.
Cette annonce intervient alors que les puissances européennes menacées de rénover les sanctions adoucies dans le cadre d’un accord de 2015 visant à limiter la production nucléaire de l’Iran au moyen d’un mécanisme de « snapback » si appelé si Téhéran ne se présentait pas.
L’Iran est prêt à discuter avec les États-Unis que si des garanties lui sont données
Au début du mois, Abbas Araghtchi a déclaré que son pays accepterait une reprise des négociations nucléaires avec les États-Unis s’il avait reçu l’assurance qu’il n’y aurait plus d’attaques contre son sol, ont rapporté les médias d’État.
Dans un discours prononcé devant des diplomates étrangers basés à Téhéran, le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré que son pays était prêt à discuter de son programme nucléaire, mais qu’il était nécessaire « S’assurer qu’en cas de reprise des négociations, la tendance ne mènerait pas à la guerre ».
Il a également réaffirmé la position de l’Iran que l’enrichissement de l’uranium devait continuer sur le territoire iranien, que le président américain Donald Trump a fermement rejeté.
En rapport
Israël affirme que ses attaques contre l’Iran le mois dernier ont eu lieu parce que Téhéran était sur le point d’avoir une bombe nucléaire.
Les agences de renseignement américaines et l’Agence internationale de l’énergie atomique ont estimé que l’Iran n’avait pas organisé le programme d’armement nucléaire depuis 2003, bien que Téhéran ait enrichi de l’uranium jusqu’à 60%, un taux qui aborde le niveau de 90% nécessaire à la fabrication d’armes.
Malgré la controverse quant aux frappes américaines sur les installations nucléaires iraniennes et les doutes quant à leur impact, le président iranien Massoud Pezechkian a déclaré le 7 juillet que les attaques américaines avaient causé des dommages si importants aux installations nucléaires de son pays que les autorités iraniennes n’étaient toujours pas en mesure de les visiter pour évaluer les dégâts.