Shireen Abu Akleh honorée au mémorial des journalistes en France
Une colonne en pierre blanche immortalisant les noms de 66 journalistes tués entre le milieu de 2021 et le milieu de cette année a été dévoilée jeudi par le secrétaire général de Reporters sans frontières, Christophe Deloire.
Shireen Abu Akleh était une journaliste américano-palestinienne chevronnée qui travaillait pour Al Jazeera [Guy Smallman/Getty-archive]
Shireen Abu Akleh faisait partie des journalistes décédés honorés lorsqu’une pierre commémorative a été dévoilée en France jeudi.
La journaliste américano-palestinienne a été abattue par les forces israéliennes en mai alors qu’elle couvrait un raid militaire en Cisjordanie occupée.
Une colonne en pierre blanche immortalisant les noms de 66 journalistes tués entre le milieu de 2021 et le milieu de cette année a été dévoilée par le secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF), Christophe Deloire.
« Lors de sa cérémonie annuelle, Reporters sans frontières rendra hommage aux journalistes tués dans l’exercice de leur métier au cours de l’année écoulée », lit-on dans le programme des Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre 2022, dont la commémoration fait partie.
La nièce d’Abou Akleh, Lina, a rendu hommage à sa tante lors de l’événement, qui s’est déroulé au Mémorial des reporters à Bayeux, situé dans la région normande du nord de la France.
Dévoilement de la stèle ! Hommage à Shireen Abu Akleh dans cet hommage émouvant pic.twitter.com/LGZDeDeSEx
Lina Abu Akleh (@LinaAbuAkleh) 6 octobre 2022
Lina a tweeté une vidéo de l’événement, disant : « Dévoilement de la stèle ! Honorer Shireen Abu Akleh dans cet hommage émouvant. »
Abu Akleh, qui a été tué à l’âge de 51 ans, était un journaliste chevronné du réseau panarabe Al Jazeera. Elle était très appréciée dans tout le Moyen-Orient.
Les 66 journalistes cités dans la chronique ont tous perdu la vie en raison de leur travail, indique RSF sur son site Internet.
La cérémonie devait commencer à 17h00 (15h00 GMT) avec deux autres journalistes recevant des hommages spécifiques.
Markiian Lyseiko s’est exprimé au nom du photojournaliste ukrainien Maks Levin, qui, selon RSF, a été exécuté par les troupes russes près de Kyiv en mars.
Les parents du vidéaste français Frdric Leclerc-Imhoff, tué par des éclats d’obus en Ukraine en mai, devaient également être présents à l’événement.
Leclerc-Imhoff se trouvait à l’intérieur d’un camion humanitaire lorsqu’il a perdu la vie.
Hommage a été rendu par sa mère Sylviane.
Sur les 66 journalistes dont les noms figurent sur la colonne commémorative, 10 étaient mexicains.