Ses avocats annoncent « un accord amical » trouvé avec le match de Paris

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« Un accord amical » a été trouvé dans l’affaire entre Gisèle Pelicot à Match de Paris, attribué à la justice Par ce dernier pour invasion de la vie privée après avoir publié des photographies prises à son insu, ses avocats ont annoncé le mardi 10 juin dans un communiqué.

Fin avril, Gisèle Pelicot avait attribué l’hebdomadaire devant la Cour judiciaire de Nanterre pour violation de la vie privée et le droit à l’image.

Dans son édition du 17 avril, The Weekly avait publié sept photographies de Gisèle Pelicot sur lesquelles elle a été vue, accompagnée d’un homme présenté comme son nouveau compagnon, errant dans les rues de la localité où elle réside maintenant, selon le match de Paris.

« Un dommage intolérable au respect de la vie privée »

Cette publication « constitue une attaque intolérable contre le respect de la vie privée et l’image de Gisèle Pelicot », avait estimé les avocats au pénal de Gisèle Pelicot Masters Antoine Camus et Stéphane Babonneau.

« Un résultat amical a été préféré au (un) procès » qui devait avoir lieu mercredi devant la Cour de justice de Nanterre, a déclaré mardi l’avocat de Gisèle Pelicot, a déclaré maîtrisé Émilie Sudre, ajoutant que son client n’avait pas demandé « une réparation personnelle ».

Gisèle Pelicot « a entendu avec le magazine afin que la somme de 40 000 euros soit versée à deux associations soutenant la cause des victimes de violence, en particulier l’intra-famille, et plus particulièrement celle des enfants et des femmes victimes de ce fléau », a-t-elle déclaré.

40 000 euros payés à deux associations

Les deux associations sont Womensafe & Children, un centre de réception multidisciplinaire pour les femmes et les enfants victimes de violence intrafamiliale, et isoffultural, qui gère à Mazan un centre équestre aidant le public vulnérable – notamment les femmes et les enfants victimes.

« Le magazine est ravi de cette solution qui aide les victimes de la violence », a réagi à Paris Match Madère Christophe Bigot, a demandé par l’AFP.

Devenue une icône féministe à la suite du procès de viol Mazan, Gisèle Pelicot a initialement demandé au magazine 30 000 euros de dommages et intérêts ainsi que la publication de la peine à sa première page, selon la mission consultée par l’AFP.

La septuagénariat, qui pendant une décennie avait subi des dizaines de viols par son ex-mari qui l’avait auparavant sous sédation, et par au moins cinquante étrangers recrutés par lui sur Internet, avait affronté ses assaillants pendant quatre mois avant le tribunal criminel de Vaucluse entre septembre et décembre.

Article original publié sur bfmtv.com

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