Relever les défis de la voiture électrique en France

Suite au récent débat sur les voitures électriques, je souhaite ajouter quelques points.

Je suis d’accord que dans certaines villes, ils sont une excellente idée. Montpellier, cependant, dispose d’un excellent service de tramway. Garez-vous à la périphérie et, moyennant des frais de stationnement modérés, tous les passagers d’une voiture bénéficient d’un trajet gratuit en tram (électrique) pour la journée. Voilà un bon système.

Alors que les batteries au lithium ont amélioré l’efficacité de la batterie, c’est toujours une perte (10-20%, selon la température). La fourniture de puissance pour charger la batterie entraîne plus de pertes en fonction des distances impliquées. Ainsi, si vous chargez la batterie depuis une centrale au charbon, comme en Allemagne et en Pologne, le CO2 créé est beaucoup plus important. En France, la majeure partie de notre électricité est nucléaire, donc la situation est moins grave.

Enfin, le poids de ces batteries est tel que si nous passons tous à l’électrique, certains ponts et parkings à étages devront être remplacés ou renforcés. Malheureusement, les décisions sont prises par les citadins. La portée est importante pour la plupart des gens et les bornes de recharge ont encore un long chemin à parcourir.

Je me souviens que des politiciens nous disaient que nous devions passer au diesel et, dès que je l’ai fait, ils ont changé d’avis. Après des problèmes avec un filtre PDF qui a sorti mon turbocompresseur et m’a coûté 3 000, je reviens à l’essence ! Le meilleur statut CritAir pour un diesel moderne est de 2, mon essence est de 1.

Trevor Jones, Hrault

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