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Redémarrage des unités du complexe pétrochimique TotalEnergies Normandie en France — OPIS

Publié : 16 février 2024 à 13 h HE

TotalEnergies redémarre des unités sur son site pétrochimique en Normandie, dans le nord de la France, selon un message publié jeudi par le major français de l’énergie sur les réseaux sociaux.

L’avis ne précise pas de quelles unités il s’agit, mais précise simplement qu’il s’agit de « redémarrage d’unités sur le site pétrochimique, des épisodes de bruit et de torchage pourraient survenir à partir de ce vendredi 16 février, 13h00, heure d’Europe centrale (GMT+1), jusqu’à Mardi 20 février 2024. »

TotalEnergies…

TotalEnergies redémarre des unités sur son site pétrochimique en Normandie, dans le nord de la France, selon un message publié jeudi par le major français de l’énergie sur les réseaux sociaux.

L’avis ne précise pas de quelles unités il s’agit, mais précise simplement qu’il s’agit de « redémarrage d’unités sur le site pétrochimique, des épisodes de bruit et de torchage pourraient survenir à partir de ce vendredi 16 février, 13h00, heure d’Europe centrale (GMT+1), jusqu’à Mardi 20 février 2024. »

TotalEnergies n’a pas répondu à une demande d’informations complémentaires de l’OPIS. Des sources du marché ont indiqué pour la première fois à l’OPIS le 6 février que la raffinerie de Gonfreville-l’Orcher, d’une capacité de 247 000 b/j, avait repris ses activités au cours de la première quinzaine de janvier, retardée par rapport à la mi-décembre de l’année dernière.

Le complexe pétrochimique situé à Gonfreville a connu jusqu’à présent de nombreux problèmes techniques en février. Un vapocraqueur a été signalé par plusieurs sources comme étant hors ligne début février, tandis que des problèmes avec les réservoirs d’orthoxylène sur le même site avaient empêché son stockage et donc interrompu le transport du produit depuis le complexe. L’usine est un fournisseur majeur d’orthoxylène pour les acheteurs européens.

Les problèmes liés au cracker sont considérés par certains participants comme étant à l’origine d’une frénésie d’achats de TotalEnergies qui l’a amené à acheter plus de 10 000 tonnes de styrène spot au cours de la semaine dernière, selon des sources.

L’inquiétude du marché concernant la disponibilité du styrène – également liée à la panne des craqueurs – serait le principal moteur de la hausse des prix spot du styrène en février au cours de la semaine dernière. Le styrène spot a grimpé d’une semaine à l’autre de 222,50 $/tm, pour atteindre 1 505 $/tm le 15 février, selon les données OPIS.

Le problème du cracker s’est produit simultanément avec un certain nombre de pannes d’unités de styrène aux États-Unis qui, selon les analystes de Chemical Market Analytics (CMA) d’OPIS, une société du Dow Jones, ont retiré du marché américain environ 44 % de la capacité de production nationale de styrène.

Les États-Unis sont un fournisseur clé de styrène pour l’Europe et les acheteurs européens se tournent donc traditionnellement vers les États-Unis pour combler tout déficit de l’approvisionnement européen, selon les analystes de la CMA.

La plateforme TotalEnergies Normandie est composée de la raffinerie de Gonfreville de 247 000 b/j et d’une usine pétrochimique de 200 000 b/j.

Ce contenu a été créé par Oil Price Information Service, qui est exploité par Dow Jones & Co. OPIS est géré indépendamment de Dow Jones Newswires et du Wall Street Journal.

–Reportage de Yazdi Merchant, ymerchant@opisnet.com ; Montage par Rob Sheridan, rsheridan@opisnet.com

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