Poutine Crony blessé envoie des éclats d’obus de sa colonne vertébrale à Macron

L’armée russe a passé des mois à laisser une trace bien documentée de crimes de guerre en Ukraine, mais le copain de Vladimir Poutine, Dmitri Rogozine, pense apparemment qu’un minuscule éclat d’obus retiré de sa colonne vertébrale prouve que la Russie est en fait la victime.
L’ancien chef de l’espace russe, qui se remet encore de ses blessures après avoir essuyé des tirs des troupes ukrainiennes alors qu’il fêtait son anniversaire sur les terres ukrainiennes occupées, a envoyé une missive non sollicitée à l’ambassadeur de France en Russie déplorant son expérience de mort imminente ainsi que les éclats d’obus extraits de son arrière.
Il a traversé mon épaule droite et s’est coincé dans ma cinquième vertèbre cervicale, à un millimètre près de me tuer ou de faire de moi un invalide immobile, a écrit Rogozine, selon une copie de la lettre partagée par les Russes RIA Novosti.
L’homme qui a longtemps applaudi les attaques russes contre l’Ukraine qui ont tué et mutilé des milliers d’Ukrainiens a demandé à l’ambassadeur français Pierre Lévy de remettre les éclats d’obus au président français Emmanuel Macron.
Dites-lui que personne n’échappera à la responsabilité des crimes de guerre de la France, des États-Unis, de la Grande-Bretagne, de l’Allemagne et d’autres pays de l’OTAN dans le Donbass, a-t-il écrit.
Qualifiant l’Ukraine de cibler les troupes russes qui occupent l’est du pays d’acte terroriste ignoble, Rogozine a expliqué qu’il envoyait les éclats d’obus en France parce qu’ils provenaient de l’artillerie fournie à l’Ukraine par l’armée française.
La lettre d’apitoiement semble être en contraste frappant avec les commentaires de Rogozins sur la guerre quelques semaines seulement avant sa blessure, lorsqu’il a dit au propagandiste russe Vladimir Solovyov qu’il était profondément convaincu que nous [Russia] prendra Kyiv.
C’est nous ou eux, dit-il. Quand on dit dénazification [of Ukraine], qu’est-ce qu’on veut dire ? Etre fier du fait que nous avons tué 300 conscrits ukrainiens par jour, ou 1 000 par jour ? Hé bien oui. C’est une bataille, une guerre. Plus personne n’a pitié de personne.
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