Plus de conducteurs en France choisissent de louer une voiture que d’en acheter une neuve
Louer plutôt qu’acheter est la nouvelle tendance en France en matière de voitures neuves. Pour la première fois, la location en leasing a dépassé la vente de voitures.
La location avec option d’achat (LOA) et la location longue durée (LLD) ont représenté 52,4 % des immatriculations en 2022. Et ce chiffre est bien supérieur pour certaines enseignes premium et non premium. Cela se compare à seulement 30% en 2018.
Les données proviennent du système d’immatriculation des véhicules (SIV) retraitées par NGC Data, qui représente les banques et les compagnies d’assurance automobile.
L’inflation frappe l’industrie automobile
Avec une inflation galopante qui frappe également le secteur automobile, le leasing apparaît comme une bonne option d’autant plus que le modèle d’acquisition des contrats a été simplifié.
Choisir l’option crédit-bail est désormais une perspective de remboursement mensuel plus intéressante qu’un prêt individuel, semble-t-il.
En effet, le crédit-bail ne finance que la dépréciation prévue d’un véhicule (plus les frais d’entretien et de financement) jusqu’à son point (date) de retour au concessionnaire. Alors que l’achat pur et simple du véhicule nécessiterait des paiements mensuels beaucoup plus élevés s’il était acheté via un financement.
Conduire un véhicule loué peut également réduire les dépenses d’entretien et éviter de subir une dévaluation du véhicule car le véhicule peut être restitué pour un prix fixe à la fin du contrat de location, quelles que soient les conditions du marché à ce moment-là.
Après un an de roulage, un véhicule peut perdre jusqu’à 30% de sa valeur et 50% au bout de trois ans, tout en restant en bon état, précise le site. transfertleasing.fr.
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marque (@ marque68089179) 17 février 2023
Selon l’analyse de NCG-Data, le leasing intéresse aussi bien les particuliers que les concessionnaires de l’industrie automobile.
Cette popularité accrue peut s’expliquer par plusieurs facteurs, dont l’augmentation du prix des voitures neuves et un nouveau format d’achat simplifié qui inclut des services dans le cadre du paiement mensuel. Il semble que cela s’avère être une formule gagnante pour l’acheteur privé.
Depuis un certain temps, des marques telles que Renault, Peugeot, Toyota et Skoda proposent des contrats de leasing et maintenant elles ont été rejointes par des marques plus premium telles que Mercedes, Porsche, Jaguar, Tesla et Alpine. Tous les modèles et toutes les gammes sont désormais de plus en plus proposés en leasing, indique NGC-Data.
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Chefs de marque
Les marques leaders en nombre de leasing sont Mini, Seat et BMW. 68,2% des voitures Mini mises en circulation l’an dernier ont été louées, contre 63,5% des BMW, propriétaire de Mini.
Les autres marques en tête de la course à la location sont Seat (67,2 %) et sa marque sportive Cupra (59,6 %). Ce dernier est vendu principalement en crédit-bail, car il est préféré par les acheteurs privés. Au total, 18 marques dont Audi, Lexus, Smart ou Land Rover, vendent désormais au moins la moitié de leurs modèles en leasing.
Attention aux éventuelles sanctions
En louant, l’utilisateur limite la prise de risque, les dépenses d’acquisition et d’entretien étant fixées à l’avance. De plus, ils ne subissent plus une perte de valeur potentielle de leur achat lorsqu’il est vendu pour acheter une nouvelle voiture puisque le véhicule peut simplement être retourné au concessionnaire à l’expiration du bail. Il est également possible de réduire les mensualités en optant pour un contrat plus long ou en louant une voiture d’occasion.
Une contrainte principale du leasing est que la voiture doit être restituée dans un état « acceptable » après la période de leasing. Même si le conducteur n’est que locataire, il est de sa responsabilité de bien entretenir la voiture pour éviter d’être pénalisé en fin de contrat.
Malgré cela, la tendance à la location se développe depuis des années. En 2010, les achats au comptant ou à crédit représentaient 92 % des ventes aux particuliers. Ce taux est passé à 79 % en 2015, à 59 % en 2020 et à 48 % en 2022.
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