Paris rejette les allégations russes selon lesquelles des « mercenaires » français seraient présents en Ukraine
La France a démenti jeudi les affirmations de Moscou selon lesquelles les forces russes auraient bombardé des « mercenaires » français dans la ville de Kharkiv, dans l’est de l’Ukraine, affirmant qu’elle n’employait pas d’armes à feu.
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« La France n’a pas de ‘mercenaires’ ni en Ukraine ni ailleurs, contrairement à certains », a déclaré à l’AFP le ministère des Affaires étrangères, qualifiant cette affirmation de « nouvelle manipulation maladroite de la Russie ».
Le ministère russe de la Défense a déclaré mercredi avoir ciblé « des militants étrangers dans la ville de Kharkiv, dont le noyau était des mercenaires français » lors d’une frappe le 16 janvier.
Le ministère a affirmé avoir tué des dizaines de militants étrangers lors de l’attaque et en avoir blessé de nombreux autres, mais n’a fourni aucune preuve.
L’agence de presse officielle russe TASS a déclaré que l’ambassadeur de France avait été convoqué en lien avec l’incident.
Les frappes de mardi ont ravagé un immeuble à plusieurs étages dans le centre de Kharkiv, vidant la structure et laissant des débris éparpillés dans la rue en contrebas.
Les autorités locales ont déclaré que 17 civils avaient été blessés, tandis que le gouverneur de la région de Kharkiv, Oleg Synegubov, a déclaré qu’il n’y avait aucune cible militaire dans la région.
« Alors que le ministère russe de la Défense prétend avoir tué des ‘mercenaires français’, ils ont en réalité touché des habitations, des installations énergétiques et des installations médicales », a écrit le groupe d’observateurs All Eyes on Wagner sur X, anciennement Twitter.
Située près de la frontière russe, Kharkiv, la deuxième plus grande ville d’Ukraine, est soumise à des bombardements persistants depuis que la Russie a lancé des hostilités à grande échelle en février 2022.
(FRANCE 24 avec AFP, Reuters)