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Paris 2024 : le Premier ministre veut augmenter de 20 % la surveillance des services secrets pendant les JO

La sécurité aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 ne sera pas seulement une affaire de police dans la rue. Elle repose également sur la capacité à anticiper les menaces qui pèsent sur cette concurrence mondiale. Répondant aux demandes des services de renseignement mobilisés pour la prochaine manifestation estivale, le Premier ministre Gabriel Attal a ainsi décidé de desserrer les rênes des moyens de surveillance dont disposent les espions français.

Selon Le Monde Selon certaines sources, la primature met la dernière main à un décret provisoire et classifié qui augmentera de 20% les services de collecte d’informations (écoutes téléphoniques, géolocalisation, données informatiques, capture d’images et de sons, etc.) pendant la durée du mandat. Jeux olympiques.

Les services de renseignement semblaient penser qu’ils auraient les mains libres, mais les organes de contrôle ont souligné que, si la surveillance d’un événement exceptionnel exigeait des moyens, elle ne pouvait pas être une porte ouverte à une surveillance effrénée.

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Une diversité de menaces

Deux rencontres, les 29 janvier et 5 février, avec le préfet Pascal Mailhos, coordonnateur national du renseignement et de la lutte antiterroriste et proche conseiller du président Macron, ont abouti à un compromis.

Ces réunions ont été organisées conjointement avec Serge Lasvignes, président de la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement, seul contrepoids indépendant à la surveillance de l’État, qui rend un avis consultatif sur chaque demande. Certains participants ont dit Le Monde que l’ambiance était plutôt polie.

Les services de renseignement ont justifié leurs attentes en décrivant la « diversité des menaces » et les moyens qu’ils devraient déployer lors de la compétition. Ils ont également souligné leur crainte de surcharger la Commission, dont les ressources sont limitées. La commission a rejeté cette inquiétude, affirmant qu’elle renforcerait son personnel pendant les Jeux.

Autour de la table se trouvaient Julien Le Guen, conseiller du Premier ministre à la sécurité intérieure, le préfet Michel Cadot, délégué interministériel aux Jeux olympiques, et des représentants des services suivants : sécurité intérieure (DGSI) et sécurité extérieure (DGSE), renseignement militaire. , le renseignement de la Préfecture de police de Paris, le renseignement territorial et le groupement interministériel de contrôle (GIC), qui recueille les demandes d’autorisation des services de police et de renseignement et les soumet aux autorités.

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Réunions mensuelles sur les menaces opérationnelles

Le législateur a fixé un quota de demandes d’interception (« écoutes ») effectuées par le GIC, afin de limiter le nombre d’autorisations en vigueur à un moment donné. Le Premier ministre fixe le quota, après consultation du Comité de contrôle des techniques de renseignement. En 2022, le quota était de 3 800 pour 12 798 candidatures. Ce chiffre pourrait atteindre 4.560 lors des Jeux Olympiques.

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