L’UE exhorte l’Iran à reconsidérer l’interdiction des inspecteurs de surveillance nucléaire de l’ONU

L’Agence internationale de l’énergie atomique a averti samedi que cette mesure « disproportionnée et sans précédent » entraverait sérieusement son travail.

Les médias iraniens et un diplomate occidental ont indiqué que la décision concernait huit inspecteurs, tous français et allemands.

Bruxelles, qui coordonne l’accord nucléaire de 2015 entre Téhéran et les puissances mondiales, connu sous le nom de JCPOA, s’est dite « très préoccupée » par cette évolution.

« L’impact direct et grave de cette décision sur la capacité de l’agence à mener ses activités de vérification, qui incluent le suivi du Plan d’action global commun (JCPOA), est particulièrement inquiétant », a déclaré un porte-parole.

« L’UE exhorte l’Iran à reconsidérer sa décision sans délai. »

Le ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré samedi que cette décision était une mesure de représailles aux « abus politiques » commis par les États-Unis, la France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne.

En 2015, les grandes puissances mondiales ont conclu un accord avec l’Iran selon lequel Téhéran limiterait son programme nucléaire en échange d’un allègement des sanctions économiques paralysantes.

Mais cela a commencé à s’effondrer en 2018 lorsque Donald Trump, alors président américain, s’est retiré de l’accord et a réimposé des sanctions.

Téhéran a à son tour intensifié son programme nucléaire, tout en continuant de nier avoir l’ambition de développer une capacité nucléaire.

Les efforts visant à relancer l’accord ont été jusqu’à présent infructueux.

La Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne, signataires européens de l’accord, ont annoncé la semaine dernière qu’elles ne lèveraient pas les sanctions contre l’Iran le mois prochain comme prévu initialement.

(AFP)

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