l’installation de martin guafryau émerge comme « forêt structurelle » de portiques de pin dans un parc français
Faille Cachée déconstruit la notion de porte des espaces ouverts
Déconstruisant et réinventant la notion traditionnelle de porte d’entrée d’espaces publics ouverts, Faille Cachée est une structure en bois installation qui se dresse à l’entrée du Parc des Marais, invitant les visiteurs à traverser un voyage expérientiel d’espace et de perception. Conçue par Martin Guafryau, Quentin Barthe et Tom Patenotte, la structure nue fabriquée à partir de matériaux locaux pin dans France est composé d’un assemblage de portiques verticaux, émergeant comme une forêt structurelle. Sa forme fait écho aux silhouettes élancées des arbres environnants et évoque l’image d’un volume en lévitation qui invite les visiteurs à s’y engager de manière dynamique.
toutes les images avec l’aimable autorisation de Martin Guafryau
l’installation marque la convergence des domaines publics
Faille Cachée a été réalisée en réponse à un concours lancé par la ville de Bourg-Saint-Maurice, demandant un élément architectural qui accueillerait les visiteurs dans le parc tout en servant de lien symbolique reliant deux paysages distincts – un terrain de sport urbain et un vaste parc. Ces domaines divergents, contrastant milieux bâtis et naturels, sont reliés par une passerelle et séparés par la sinueuse rivière Versoyen, trouvant leur point de convergence dans la Faille Cachée.
Le concept de design par architectes Martin Guafryau, Quentin Barthe et Tom Patenotte expriment un cadre radical et un volume apparemment en lévitation qui invite les passants à s’arrêter, à réagir et à s’engager. Les visiteurs sont amenés à passer sous la canopée et inclinez leur regard vers le haut. Ici, un banc stratégiquement positionné sert d’ancrage terrestre entre la perception et l’espace, permettant aux visiteurs de réfléchir à l’étendue d’arbres au-dessus ou au paysage pittoresque du Marais au-delà. De plus, l’installation permet la présentation d’affichages informatifs, de cartes du parc et d’expositions de photographies grâce à un système simple de crochets et de planches.
‘Cette forêt structurelle hautement organisée et symbolique a donc une fonction et contribue à reconstituer une aménité précieuse mais en voie de disparition : la signalisation publique. La discrétion radicale du projet parvient à combler le fossé entre le vernaculaire et le contemporain, dans la lignée du travail de Charlotte Perriand aux Arcs,’ note Martin Guafryau.
Faille Cachée déconstruit et réinvente la notion traditionnelle de porte pour les espaces publics ouverts
il relie symboliquement deux paysages distincts – un terrain de sport urbain et un vaste parc